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Liam O'Connor Date de naissance: 25 Décembre 2004
Origines : Franco-Anglais
Métier : Cambrioleur
Particularités : Un constant sourire amusé. Un accent étrangement plus irlandais qu'anglais.
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Description Physique07 Mars 2028, Rapport du Psychologue Jasper Laboule, sur le prisonnier Liam O'Connor
Liam O'Connor, matricule 2512.
C'est un garçon de taille moyenne. Environ un mètre soixante-quinze. Sa silhouette fine... Non, plutôt sèche... Musclée comme pourrait l'être celle d'un junkie sportif... Sa silhouette démontre un certain entretien physique. Mais il faut l'observer attentivement pour s'en rendre compte. En effet, sa démarche nonchalante - Ou arrogante peut-être ? - et des vêtements toujours amples, ne laissent rien deviner de la nervosité du corps du jeune homme.
Je remarque au trou dans le cartilage de son oreille gauche qu'il y portait un piercing, qu'on lui rendra certainement à sa sortie. La pointe d'un tatouage dépasse du col de son uniforme, dans son dos, et remonte légèrement sur sa nuque, mais il m'est impossible d'en deviner le motif.
Les traits fins... Non décidément, le mot sec correspond beaucoup mieux. Les traits secs de son visage, rappellent à nouveau ceux que peut avoir un drogué. Sans avoir les joues creusées, on ne peut pas dire qu'il se porte bien non plus. De courts cheveux noirs tapissent son crâne, qu'il doit sans doute tondre seul devant un miroir régulièrement, sans se préoccuper de la longueur du sabot. Une courte barbe de trois jours, clairsemée, orne constamment sa mâchoire. Il a l'étrange manie de la gratter lorsqu'il réfléchit. J'imagine qu'il pourrait être considéré par certaines, et certains, comme un beau garçon, s'il n'était cette impression qu'il devrait se remplumer un peu.
Et s'il n'était cet arrogant petit sourire perpétuel sur ses lèvres. C'est insupportable. Il donne l'impression que son propriétaire ne prend jamais rien au sérieux. Qu'il est bien au dessus de tout et tout le monde. Comme s'il comprenait tout bien mieux que tout le monde. Ou comme si tout n'était qu'une vaste blague à ses yeux. Que seul lui pourrait comprendre. Ajoutée à ça, la lueur de calcul froid dans son regard n'en est que plus effrayante.
Description Psychologique15 Juillet 2028, Rapport du Psychologue Jasper Laboule, sur le prisonnier Liam O'Connor
Monsieur O'Connor suit depuis plusieurs semaines une thérapie, visant à déterminer sa part de responsabilité dans les crimes dont il est accusé. Voici mes conclusions.
Monsieur O'Connor est une personne aux troubles comportementaux visibles aisément pour certains, mais d'autres me paraissent plus enfouis. Chacun remarquera donc l’orgueil, voir le narcissisme dont il fait preuve, et dont son sourire est le symbole flagrant. Il semble toujours très content de lui, et de tout ce qu'il entreprend. Il se considère sincèrement comme au dessus de la plupart des autres personnes sur cette planète. Il se vante régulièrement de ses "exploits", de ses selon lui innombrables qualités, notamment sa forme physique et son intelligence.
S'il est loin d'être aussi doué qu'il le dit, dans l'un comme dans l'autre, je pense toutefois déceler une once de ruse, ou d'ingéniosité chez mon patient. La police Londonienne pourrait témoigner de sa capacité à se tirer des pires guêpiers, si j'en crois la moitié de ce qu'il raconte. Ça ne reste pourtant pas une personne fiable ou honnête, et tout ce qu'il raconte est à prendre avec des pincettes.
Son égocentrisme s’accompagne naturellement d'un instinct de survie surdeveloppé. Entendez par là que sa propre personne passe bien avant tout le reste. Comprenez bien qu'il ne souhaite pas particulièrement de malheur aux autres, et pourrait même être compatissant dans ses bons jours. Mais cela ne l'atteint peut-être pas autant que la plupart d'entre nous. Sûrement pas autant, en tous cas, que ce si ce malheur le frappait lui.
S'il faut un certain courage pour exercer sa... profession, Liam est loin d'être téméraire, et ne prendra que des risques calculés. Loin du fanfaron prêt à démontrer sa domination par l'affrontement physique, en cas de conflit, il préférera l'ascendant psychologique. Autrement dit, il comptera sur son cerveau pour prendre la fuite sans dommages.
Ses défauts viennent selon moi d'une inadaptation à notre société. Monsieur O'Connor ne semble pas pouvoir se fondre dans le moule depuis très jeune, selon ses antécédents. En apprenant à le connaître, j'ai acquis la conviction que c'est principalement l'ennui que lui inspire le monde qui l'entoure qui le pousse à trouver ces moyens détournés de donner un sens à sa vie. Ce qui donnerait au sourire qu'il affiche constamment une signification plus ironique, qu'amusée.
En conclusion, je préconise... [...]
Histoire du PersonnageMon histoire ? Sérieusement ? On a une meute de cadavres ambulants au cul et tu veux que je te raconte mon histoire ? Bon d'accord ils courent pas vite mais quand même... Bon bah si ça peut te les faire oublier... Mais je fais court alors.
Je suis né à Londres. Je sais que gamin déjà, je m'emmerdais. Du coup j'ai commencé à piquer des trucs. Un gosse qui vole déjà à dix ans, ça finit forcément mal. J'avais pas de bonnes fréquentations. J'ai fini par passer beaucoup de temps dans la rue. Au début je me contentait du pickpocket pour faire un peu d'argent. Puis il y a eut les cambriolages des petits bourgeois. Ceux qui ont des objets de valeurs, mais pas assez de fric pour se payer un système de sécurité ou des chiens de garde, tu vois le genre ? Marche plus vite.
J'étais putain de doué ! Jamais choppé, et crois moi, quand tu te retrouve dans un cul de sac, cerné par quatre flics qui te pointent leurs tazzeurs sur les parties, c'est pas un mince exploit. Ça a duré un moment, mais même ça, j'ai fini par le trouver chiant. Du coup je suis passé aux arnaques. Ça c'était autre chose. L'adrénaline de mentir à un type en le regardant droit dans les yeux, pendant que tu penses à tout le fric que tu vas lui soutirer... J'avais rien contre ces pauvres gars, hein. Mais est-ce que le chasseur en veut personnellement au sanglier qu'il abat ? Je m'en fous que ta jambe te fait mal, marche plus vite putain, ils vont nous rattraper.
Bref, avec le temps, j'ai commencé à me faire un nom dans le milieu, à Londres. Et je suis devenu ce qu'on appelle un Homme à tout faire. Des personnes nécessitant la réalisation de travaux "particuliers" me contactaient, ils payaient cher, je m'en chargeait pour eux. Ça restait la plupart du temps dans le domaine du vol. Je pense que maintenant, on s'en carre l'orteil dans l'anus si j'en parle. J'ai été impliqué dans un ou deux braquages, et je suis pour quelque chose dans la disparition de plusieurs œuvres dans des musées plus ou moins connus. Sans vouloir me vanter... Bon évidemment, pour les gros boulots, j'avais des complices. Des gens du milieu, plus ou moins doués. Et parfois, les boulots étaient bien moins reluisants. Mais les détails t'intéresseront sûrement pas, même s'ils étaient à chaque fois exécutés de main de maître. Hey, machin, tiens le coup, tu deviens tout pâle.
Enfin, finalement, même si je m'en dégoûte moi-même, je suis tombé dans le cliché hollywoodien. J'ai été trop gourmand et fatalement, je me suis fait avoir. Pour ma défense, il pleuvait, les toits étaient glissants, et la putain de miss météo avait prévu grand beau. Sans parler du bon dieu de flic qui a décidé de bouffer son donut juste dans la rue où j'avais décidé de disparaître. Enfin, ça remonte à six ou sept ans. J'en ai fait quatre de tôle. Parce que le psy qui me suivait à décrété que j'étais soi-disant malade... Comme si quelqu'un d'aussi brillant que moi pouvait souffrir d'un quelconque problème psychologique. Sans déconner, truc, si tu sens que tu te transformes, tu devrais me le dire. Non parce que bon, j'veux bien être sympa et te filer un coup de main, mais si c'est pour finir en cadavre déambulant, tremblant tellement qu'on se demandera que je danse le Twerk, je te lâche direct.
Où j'en étais ? Ah oui, du coup j'ai été obligé de suivre une thérapie, de me shooter aux médocs... Ça m'a endormi pendant longtemps. J'ai reprit un petit boulot où je m'emmerdai à m'en accrocher les cervicales à la charpente. Finalement, il y a un mois... Deux ? Je sais plus. Juste avant que tout ce bordel ne commence. Mon psy m'a conseillé de voyager. Donc je suis venu faire un tour dans votre beau pays. Avec deux ou trois amis, on avait prévu de faire New York - Los Angeles par la route 66 sur des Harleys. Ouais je sais, encore un cliché, mais ils en rêvaient, et personnellement j'avais pas de plans particuliers. On était en plein milieu quand tout ça a éclaté. Non, sans déconner, au prochain grognement suspect, je te plante là, et je me barre en courant.
On a eut le bol d'être dans un bled pommé quand on a vu les premiers. Apparemment, ça faisait déjà un moment que ça avait commencé à travers tout le pays, mais on était au courant de rien. On a cru à une blague au début. Puis quand la bestiole s'est approchée, j'ai commencé à avoir des doutes. J'ai suggéré de garder nos distances. L'un de mes amis a déclaré qu'il n'avait jamais vu de costume si bien fait. Il s'est approché pour demander au gars si on pouvait se joindre à la soirée. J'imagine que la soirée qu'à faite le zombie dans ses tripes lui a pas des masses plut... Boris et moi, on s'est tirés avec les motos. J'ai arrêté de prendre les médocs qui m'embrumaient. On a roulé un moment jusque vous rencontrer, tes potes et toi. Alors ça va mieux ? T'as l'air de moins porter sur moi. C'est bien mec, encore un effort, et on aura mit assez de distance pour se reposer un peu.
Cette partie là, où on était juste tous les deux, à se relayer pour pioncer, deux heures par jour, espérant qu'aucun de ces machins nous tombe dessus. C'était l'horreur. Ouais. Enfin bon, je pourrai pas te dire le contraire hein ? Quel type serait assez cinglé pour dire que le frisson et l'excitation de ces moments étaient les seuls depuis longtemps où il se sentait vraiment en vie ? Enfin on est tombés sur vous. Et Boris... Enfin... Tu sais ce qui est arrivé à Boris. Je continues de blâmer ta sœur pour ça. Oui je sais, elle était malade, mais c'était pas une raison pour lui bouffer les boyaux comme des spaghettis. Et voilà que je me retrouve dans un putain de Stephen King grandeur nature, à devoir marcher vers le sud et le Texas pour pas crever. Tout ça parce que tu m'as dis que c'était censé être sûr. D'ailleurs, vous nous l'avez jamais dit, comment vous avez sur que... Oh putain !
* * * * * *
Putain le bâtard m'a mordu... Putain... Heureusement qu'il court pas vite. Mais sa maman la ribaude, ça fait mal. En plus de ce qui vient après... Et Merde. Juste quand la vie redevenait intéressante.
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