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Geneva B. Backhouse Date de naissance: 7 janvier 2015
Origines : Amarillo, Texas
Métier : Étudiante en première année de droit
Particularités : Finaliste des championnats nationaux universitaires en gymnastique, Première dauphine au concours de Miss Texas 2033
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Description PhysiqueÀ peine âgée de 20 ans, Geneva n’est plus une enfant. C’est le genre de fille qui fait se retourner les garçons sur son passage. Elle est typée afro-américaine et mesure 1m75 pour 64 kg. Son corps est parfaitement sculpté et athlétique. Geneva semble particulièrement musclée mais elle ne ressemble pas à une culturiste. Hormis des épaules légèrement plus larges que la moyenne, un œil non exercé ne distinguerait pas cette musculature… au contraire de sa poitrine qui est plutôt volumineuse pour une fille de 20 ans. Ses vêtements sont souvent moulants. Elle possède de longs cheveux noirs qui entourent un visage fin et gracieux. Son regard ne laisse pas indifférent car elle semble sonder l’esprit des personnes qu’elle croise. Pour certains, cela lui donne un air hautain et condescendant, pour d’autres, la jeune femme est charmeuse, voire aguicheuse.
Geneva, dans sa démarche et dans sa voix, affiche une certaine assurance. C’est le genre de fille qui ne laisse transparaître aucun doute quant à ses choix. Elle est d’un naturel actif, rarement inerte, peut-être même un peu nerveuse. Mais qui ne l’est pas depuis quelques mois ?
Description PsychologiqueGeneva est une fille qui a du caractère. Elle sait où elle va et ce qu’elle veut. Sa grande gueule lui permet de se faire entendre, souvent pour des motifs qui n’en valent pas la peine. Il faut avouer que la jeune femme ne brille pas particulièrement pas ses traits d’esprit. Pour résumer le plus fidèlement son quotient intellectuel et ses centres d’intérêt, le plus simple est de dire qu’elle correspond tout à fait au profil d’une candidate de téléréalité. Elle aime donner son avis à tort et à travers et celui qui ne sera pas d’accord avec elle ne sera pas digne d’intérêt à ses yeux. D’un naturel très susceptible, Geneva n’hésitera pas à envoyer paître une rivale qui aurait tenté de la remettre à sa place… mais sans agressivité, car elle n’est pas bagarreuse pour autant. Elle préfère fédérer les autres autour d’elle et attirer les regards. Elle se voit un peu comme une princesse qui doit susciter les conversations pleines de louanges à son égard. Elle veut être populaire, quitte à mentir ou manipuler. On peut dire qu’elle est superficielle, elle accorde une grande importance à son apparence et à celle des autres.
La jeune femme est jolie, et elle le sait. Elle joue sans aucun scrupule de son physique et n’hésitera pas à séduire les hommes (et les femmes) pour obtenir ce qu’elle veut. Son profit personnel passera toujours avant celui commun, et tous les moyens sont bons pour y parvenir. Mais Geneva n’est pas pour autant quelqu’un de vénal et de foncièrement mauvais. Au pire, on pourra conclure que c’est une belle garce qui mériterait d’être remise à sa place. D’ailleurs, elle sait fermer sa bouche quand elle est clairement dominée, même si la situation ne s’est pas souvent présentée.
Enfin, Geneva sait faire preuve d’un réel courage et d’une résistance solide aux difficultés qui se présentent. Elle croit beaucoup en elle-même ce qui l’aide à affronter les obstacles. Elle sait garder son calme et agir avec clairvoyance, dans la limite de ses capacités intellectuelles. Quand elle est seule, la jeune femme peut faire preuve d’un peu plus de fragilité, se laissant aller aux émotions… pour mieux retrouver un sang-froid de façade un peu plus tard.
Histoire du PersonnageGeneva a beaucoup voyagé à travers les USA dans sa jeunesse, suivant le parcours professionnel de son père qui l’élève seul (sa mère ayant disparu de la circulation peu après sa naissance). Rapidement, il a fallu qu’elle apprenne à se faire des amis sans perdre du temps. Ainsi, les relations qu’elle construit avec les autres sont souvent superficielles et basée sur des mensonges. Lorsque son père, un avocat brillant mais un brin malhonnête, s’installe à Amarillo, Geneva est une ado déjà très jolie et surtout clairement manipulatrice.
Elle sait s’allier avec les gens populaires et influents du lycée afin de devenir quelqu’un. Toujours impliquée dans les histoires de harcèlement, elle sait se faire détester autant qu’admirer, et elle devient l’une des grandes figures de la jeunesse d’Amarillo. De plus, Geneva est à la tête du groupe de pom-pom girls et s’implique avec passion dans l’équipe de gymnastique. Elle y fait preuve d’un grand talent au prix d’un grand travail personnel. En classe, la jeune fille ne fait pas preuve d’une grande réussite, mais elle cache ses faiblesses derrière une apparente désinvolture, préférant s’amuser avec les copines et draguer les copains (voire les professeurs).
Ainsi, elle parvient à intégrer l’Université avec seulement un an de retard. Ne se voyant pas embrasser sérieusement une carrière professionnelle, Geneva décide de se lancer dans des études de droit. Le but n’est pas de se trouver un job bien payé comme son père (la seule personne qu’elle admire réellement) mais plutôt de se trouver un futur mari qui obtiendra plus tard un job bien payé. Ainsi, lors des événements tragiques de 2034, Geneva aura déjà redoublé sa première année. Sur le plan personnel, elle ne cumule pas forcément que les échecs puisqu’elle parvient à se hisser sur le podium de Miss Texas en 2033 ainsi qu’en finale nationale universitaire de gymnastique. De plus, elle a réussi à séduire le beau gosse de sa promo, celui sur lequel toutes les filles craquent. Bref, de quoi envisager une vie pleine d’espoir pour Geneva…
Avril 2034
Comme tous les autres américains, Geneva contemple avec horreur les images diffusées en boucle sur les chaînes d’informations. La fascination morbide et amusée laisse rapidement place à une terreur infinie. Même si le Texas semble hors de danger, la jeune femme n’attend pas pour se calfeutrer chez elle. Son père est absent pour raison professionnelle et elle est persuadée qu’il ne lui en voudra pas d’avoir séché les cours pendant cette période. Dans un premier temps, malgré les heures collées à l’écran, tout semble irréel pour la jeune femme. Tant que les lignes téléphoniques fonctionnent, elle continue d’échanger ses impressions et ses craintes avec ses amies. À chaque fois que la carte apparait, elle tremble. Les zones rouges se rapprochent du Texas avec grande vitesse. L’Oklahoma si proche est contaminé.
Le 24 avril, Geneva se réveille en entendant des cris qui proviennent de la rue. Elle monte à l’étage de sa maison et observe l’anarchie qui règne dans la rue. Au loin, elle perçoit un bus renversé et des gens qui courent dans toutes les directions. Scène surréaliste, la jeune femme voit clairement un homme entre deux âges qui attrape une vieille dame à l’épaule et lui déchire littéralement la gorge avec les dents. Le sang gicle et la vieille dame s’effondre sur le sol.
Geneva sent la mort qui s’approche et malgré la panique, l’étudiante se rue dans son jardin. Son père ayant toujours eu la crainte des cambrioleurs, la clôture est haute et solide. Mais le portail pourrait lâcher si une horde de zombies forçaient le passage. Ainsi, Geneva ouvre la porte du garage en tachant d’oublier les hurlements et les grognements qui proviennent juste de l’autre côté de la clôture. Elle monte à bord du gros 4x4 de son père, démarre le moteur et avance dans l’allée afin de se coller au portail qui s’ouvre habituellement vers l’intérieur. Elle estime que poids du véhicule sera suffisant pour bloquer le passage. Enfin, Geneva coupe le contact, serre le frein à main et passe une vitesse. Au moment où elle s’extirpe de la voiture, elle croise le regard de l’une de ces choses. Ses yeux sont vides, inexpressifs et parfaitement terrifiants. Elle se rue dans la maison qu’elle ferme à double tour.
Les jours passent. Les télévisions et radios locales n’émettent plus. Le courant électrique n’est présent que par intermittence. Geneva se sent en sécurité même si une petite dizaine de zombies s’est regroupée devant le portail. Ils passent leur journée à pousser en grognant. Le 4x4 tient bon. En revanche, Geneva s’inquiète plus pour ses rations qui s’épuisent. Et notamment l’eau potable.
Une nuit, la jeune femme est réveillée en pleine nuit par un bruit dans la maison. Elle sursaute dans son lit et se lève aussitôt. Elle ouvre le tiroir de sa table de nuit et en sort le Beretta de son père. Un coup d’œil par la fenêtre lui indique qu’il n’y a plus un zombie devant le portail, pourtant toujours fermé. Un nouveau craquement au rez-de-chaussée, plus faible cette fois-ci. Elle hésite mais finit par descendre les marches, une à une, le pistolet tendu devant elle. Personne dans la salle à manger, mais elle détecte un petit bruit métallique en provenance de la cuisine. Elle passe la tête et voit une grande silhouette dans l’obscurité. Elle tremble mais décide de régler le problème. Zombie ou pilleur, il semble bien qu’il soit seul. Elle vise, tire et… le grille-pain situé sur l’étagère à deux mètres de là explose dans une détonation assourdissante. L’homme se retourne promptement et appuie sur l’interrupteur. Geneva reconnait son père.
- Gevvie ! Je rêve ou t’as voulu me tuer ?
- Papa ! Je croyais que t’étais mort !
- Je le serais, si tu savais tirer
Et ils tombent dans les bras l’un de l’autre. Son père lui explique que son avion avait été détourné à Dallas et qu’il lui a fallu « emprunter » un fourgon afin de la rejoindre à Amarillo. Il lui apprend également que la situation est très préoccupante dans la région et qu’ils doivent immédiatement décamper. Il lui invite à préparer un sac avant de fuir définitivement. Un peu plus tard, la jeune femme descend dans le jardin et voit son père qui charge l’arrière du 4x4 avec des cartons de provisions. Avant de revenir chez lui, il semblerait que l’homme ait pris le soin de faire quelques emplettes. La voiture démarre, défonce le portail, roule sur quelques cadavres qui bougent encore et slalome entre les âmes errantes en direction de l’Ouest afin de se perdre dans le désert.
Novembre 2034
Le vent souffle sur le sable et les buissons. Geneva sort de la petite maison et s’étire un peu. Ils ont beau n’être qu’à trente kilomètres de la civilisation (ou plutôt de ce qu’il en reste), la jeune femme se sent parfaitement en sécurité dans cet endroit. Leur habitation aux murs blancs et au toit plat est située légèrement en hauteur, ce qui leur permet d’avoir une vue périphérique sur tout ce qui pourrait approcher. En quelques mois, son père n’a aperçu qu’un seul rôdeur. Un zombie qui se traînait sur le sol en silence et qui disparut en moins d’une semaine. Mais cette fois-ci, en scrutant l’horizon, Geneva aperçoit plusieurs silhouettes. Son père s’approche.
- Je ne pense qu’ils nous aient repérés. Il fallait bien qu’ils s’approchent un peu… Rentrons et faisons-nous discret.
Le soleil finit par se coucher et la nuit arrive. Geneva ne trouve pas le sommeil. Elle est sans cesse gênée par des grattements et des râles. Elle ne parvient pas à savoir s’il s’agit du fruit de son imagination. Le matin, elle ne voit pas son père. Elle sort et elle l’aperçoit sur le toit de la voiture. En s’avançant un peu, elle se rend compte avec terreur que les morts-vivants sont bien plus nombreux et proches que la veille. Ils sont une bonne centaine et ils encerclent la maison. Son père saute à terre et lui ordonne de grimper dans le 4x4. Il démarre en trombe et le véhicule roule dans les cailloux à toute vitesse. Mais dans la précipitation, le père de Geneva ne peut éviter un rocher qui heurte la voiture de plein fouet. Celle-ci stoppe après une vingtaine de mètres. Une fumée noire s’extirpe du capot.
- Vite ! À la maison !
Les zombies sont là. Malgré leur démarche claudicante, ils s’approchent inexorablement. Geneva sprinte en direction de l’abri mais elle se retourne et voit son père qui a ralenti. Il tire des coups de feu en direction de la horde. La jeune femme rebrousse chemin et son père lui apprend qu’il a subi un choc à la cheville lors de l’accident de voiture. Il ne peut pas courir. Alors Geneva place sa tête sous l’aisselle de son père et tente de le traîner jusqu’à la maison. Mais l’effort est considérable et ils ne vont pas vite. Les zombies les rattrapent. Tout à coup, la jeune femme sent le contact glacé du canon du pistolet sur sa nuque. Son père lui ordonne de l’abandonner et de fuir. Elle a beau crier, supplier, pleurer… rien n’y fait. La mort dans l’âme, Geneva se précipite seule vers la maison. Elle se retourne et ne peut s’empêcher de voir son père se faire déchiqueter par un groupe de morts-vivants.
Elle reprend sa marche et ses yeux embués ne remarquent pas que quelques zombies ont déjà atteint la maison par l’autre côté. Quand elle pousse la porte d’entrée, elle tombe nez à nez avec une femme au visage arraché. Geneva hurle et se précipite à l’extérieur. Elle n’est plus seule. La situation est désespérée et elle ne voit plus qu’une échappatoire : le toit. Profitant de son agilité exceptionnelle, elle attrape aisément le bord du toit en prenant appui sur un tonneau. Mais au moment de se hisser, elle sent une main collante qui lui agrippe la jambe. S’en suit une douleur terrible, tel un déchirement profond. Avec l’énergie du désespoir, Geneva se débarrasse de son ennemi et escalade le mur pour se réfugier sur le toit. Un coup d’œil rapide lui permet de voir la blessure. Elle n’est pas très profonde mais la jeune femme sait pertinemment ce qui l’attend. Elle se blottit dans un coin, alors que ses forces la quittent. Au moment de perdre conscience, sa dernière pensée est encore un espoir. L’espoir que son esprit ne sera pas emprisonné dans le corps qui renaîtra bientôt…
Equipement de Départ- Beretta 96 - Ration de nourriture - Caméra portative
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| Equipement Porté : N/A Accessoires Pratiques : N/A Contenants Personnels : N/A |