Aimante et loyale envers sa famille et ses amis. Pour elle, la famille passe avant tout. Elle n’a d’ailleurs pas eu vraiment de place pour quelqu’un dans sa vie avec tous ces repas de famille et le nombre d’heures qu’elle passe au boulot. Elle est attentionnée, sensible et douce. Elle n'hésite jamais à aider un proche quoi qu'il en coute.

Elle se laisse souvent guider par ses premières impressions lorsqu’il s’agit d’une personne. Elle a tendance à être débordée par ses émotions que ce soit lorsqu’elle est heureuse, triste ou en colère.

Mia est de nature très positive et tente toujours de s’interposer losqu’il y a un conflit entre ses frères. Elle utilise souvent le sarcasme lorsque quelque chose ne lui plait pas.

Têtue comme une mule depuis qu’elle est enfant, personne ne parvient à la faire changer d’avis lorsqu’elle a une idée en tête. Elle est également très curieuse et s'intéresse à tout ce qui l'entoure.  
 

Mia a pu s’endurcir suite aux évènements qui se sont produits. Elle a compris que sa survie dépendait de sa capacité d’adaptation et des personnes avec qui elle se liait. Elle peut être obstinée et ne recule devant rien pour obtenir ce qu’elle veut.  

Les évènements ont provoqué chez Mia une méfiance envers les êtres humains. Elle espère ne plus s’attacher à qui que ce soit, par peur d’être déçue ou de perdre encore quelqu’un. Si malgré toutes les précautions qu’elle met en œuvre pour ne plus s’y risquer elle venait à renouer des liens avec une personne, cette dernière pourrait avoir une confiance aveugle de Mia.

Elle a toujours tendance à être débordée par ses émotions que ce soit lorsqu’elle est heureuse, triste ou en colère et peut parfois agir de façon maladroite.  
Suite aux évènements, elle est sujette à des troubles du sommeil.

Je suis née en mai 2007 à Dallas au Parkland hospital. Je suis la cadette d’une famille de quatre. Rory étant l’ainé est né en octobre 2001, Scott est arrivé ensuite en décembre 2003 et Lukas est né en mars 2005. On a tous deux ans d’écarts. Nos parents ont gardé le rythme toutes ces années. Je ne sais pas comment leur couple a tenu le coup avec autant d’enfants mais je ne les remercierai jamais assez de m’avoir offert une telle fratrie.

Mon père, Dimitri est américain dont la mère est originaire du Mexique. Grace à Abuela qui nous garde régulièrement lorsqu’on est petit, on parle couramment l’espagnol. Elle vit à en appartement pas loin de la maison. Ma mère, Rachel est née ici et n’a d’ailleurs jamais voyagé en dehors du Texas. Ma mère a hérité de son père qui possédait des actions dans une société pharmaceutique ce qui a permis d’acheter, avant notre naissance, la maison familiale située Stamford et soutenir un peu nos choix de parcours.

Jeunes, on est très soudés entre frères et sœur. A la High School, personne ne m’ennuie car ils savent tous que mes trois frères n’hésiteront pas à casser un ou deux bras si nécessaire. Je ne suis pas une élève modèle mais je suis néanmoins dans la moyenne. J’intègre rapidement l’équipe de natation de l’école, poussée par ma famille. Je suis une élève plutôt discrète mais qui n’a pas sa langue dans sa poche. Je traine avec Lukas et ses amis plutôt que les jeunes de mon âge.

On passe chaque été en famille au lac à faire du kayak et de la planche à voile. On a de la chance d’avoir des parents assez ouverts avec qui on peut partager absolument tout.

Après la High school, je me lance directement dans des études de médecine vétérinaire. En semaine, je loge sur le campus et j’ai du mal à vivre si loin de ma fratrie. Par chance, Lukas, qui apprécie un peu trop les étudiantes, vient régulièrement faire la fête sur le campus. Je réussi mes cursus malgré tout l’alcool ingurgité durant celui-ci.

Rory et Jennifer ont un fils Matt né en 2026. Ils travaillent tous les deux dans les finances et habitent à Stamford pas loin de chez les parents.  

Lukas le plus jeune est militaire et vit en colocation avec d’autres soldats. Il a été en couple durant plusieurs années mais son boulot ne convenait pas à Brenda et elle a fini par le quitter pour un banquier. Je n’ai de toute façon jamais apprécié cette fille qui n’était préoccupée que par la taille de ses seins.  

Scott habite à McKinney à trois pâtés de maison de chez moi. Il est dermatologue et partage sa vie avec Ed qui est lui aussi dermatologue. Mon père a toujours un peu de mal avec l’homosexualité mais il y travaille et a relativement bien pris la chose.  

Pour ma part, je vis seule dans un appartement que je loue. Je n’ai personne dans ma vie. J'ai eu un chat durant quelques mois mais il s’est fait renverser par un imbécile qui envoyait des textos en conduisant. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps durant plus d’une semaine avant de me dire que je finirai ma vie sans homme et sans chat.  

En Juin2033, étant tout juste diplômée, je décide de me lancer comme vétérinaire dans un cabinet partagé à McKinney. Ce premier emploi va me permettre de rembourser progressivement ma bourse. Le cabinet se trouve à dix minutes à pied de mon appartement. Je vise la proximité pour pouvoir continuer à pratiquer la natation et mes cours de yoga.  

On travaille à trois le Dr. Rodrick est un homme de trente-cinq ans plutôt pas mal. Il est grand, musclé, cheveux bruns, barbe légèrement mal entretenue, toujours un peu trop sérieux mais tellement attentionné ... Bref, il est déjà marié, je suis arrivée trop tard. Le Dr. Beck est une adorable femme de quarante et un an avec une solide expérience en chirurgie pour petits animaux.  

Tous les dimanches sans exception, on se réunit pour diner ensemble chez les parents. C’est à chaque fois un plaisir de se réunir, de parler de la semaine, de partager les projets à venir. On aime également après le diner faire quelques parties de jeux de société ou alors on se lance dans un karaoké après avoir consommé un peu trop d’alcool. J’aime particulièrement battre mes frères aux princes de Catane.      

On est vendredi et ce qui devait être calme avant un week-end merveilleux s’avère être une journée particulièrement mouvementée. Je reçois, suite à une saisie, plusieurs animaux victimes de maltraitances.

Rory m’appelle dans l’après-midi mais je n’ai pas l’opportunité de répondre car je suis au bloc opératoire. Lorsque je récupère mon téléphone, j’ai deux appels en absence de sa part et un message vocal.

“Hello sœurette, t’as vu les infos ? Si ce n’est pas le cas, regarde immédiatement cette histoire de sans-abris. Toi qui aimes les films d’épouvante, tu vas être servie ! C’est du lourd !

Etant de nature très ou trop curieuse cela dépend du point de vue, la première chose que je fais sur le chemin du retour c’est regarder les infos sur mon téléphone tout en marchant dans la rue. On peut trouver très facilement sur le net la diffusion d’un flash info concernant cette histoire de sans-abris devenus assez agressifs et même des images de cette femme qui s’en prend violemment à sa fille.

Je me contente juste d’envoyer un texto à Rory en lui répondant :  

“Les gens sont dingues !” et j’ajoute un petit émoticône représentant leatherface dans massacre à la tronçonneuse.  

On n'entend plus rien par la suite et l’histoire passe à la trappe.

La situation semble assez catastrophique à LA, Philadelphie, Washington et NY.  Rory m’offre un téléviseur afin de venir suivre l’actualité à la maison. Il évite d’allumer le téléviseur chez lui car Jenn fait des crises de paniques et il est préférable que Matthew ne voie pas ces images.

Lukas m’envoie régulièrement des vidéos horribles partagées par des internautes. La vue de toutes ces images me rappelle l’était psychologique dans lequel j’étais quand Rory m’a fait visionner un film de Romero alors que je n'avais que neuf ans. Je n’ai pas dormi seule pendant plusieurs jours et maman avait été furieuse.  

J’avoue qu’on avait tendance, avec mes frères, à rire des films de zombies et à se dire que ça serait vraiment génial mais une fois que ça se produit la situation devient beaucoup moins drôle.  

Rory tente de me rassurer en minimisant les faits et en me rappelant à quel point les médias ont tendance à extrapoler. Il ajoute que de toute façon tout ceci se passe bien loin de chez nous.

On parle toujours de rage dans les médias ce qui provoque une certaine crainte chez les propriétaires d’animaux qui ne cessent de nous contacter pour savoir si leurs amis à poils peuvent leur transmettre cette rage dont on parle aux infos. On se retrouve dans l’incapacité de donner une réponse pertinente et cohérente. On tente tant bien que mal de rassurer les gens afin qu’une vague d’abandon ne survienne malgré le fait qu’on est nous même assez inquiets.

Malgré les évènements, Scott est parti en vacances au Pérou. Je me suis demandée s’il allait pouvoir passer les frontières malgré l’épidémie mais n’ayant eu aucun retour de sa part, j’en ai déduit qu’ils étaient arrivés à destination.  

Dans les médias, on parle de bioterrorisme et c’est là que je commence à m’inquiéter pour Lukas qui est soldat spécialiste dans les menaces NRBC (Chimique, biologique, radiologique et nucléaire). J’ai néanmoins encore quelques contacts de temps en temps avec lui. Il semble inquiet par la situation et m’avoue avoir envie de rentrer.

Les mesures de quarantaines imposées un peu partout ne semble pas engendrer l’effet escompté. La contamination ne semble pas pouvoir être enrayée. Légèrement en panique et réfléchissant pratiquement toujours à ce qu’il pourrait arriver, j’avais fait un max de provisions déjà la semaine d’avant.

On a discuté longuement via WhatsApp avec Lukas et Rory du fait qu’il est important qu’on se retrouve tous à la maison des parents si la situation vient jusqu’aux portes du Texas. Nous sommes toujours sans nouvelles de Scott. Je lui ai laissé plusieurs messages et il a normalement accès à nos échanges sur le groupe WhatsApp. Papa et maman s’inquiète beaucoup. Donnant suite à nos conseils, les parents ont également fait le plein de provisions même si le garde-manger a toujours été bien rempli.

L’excitation de la situation a laissé place au doute et à la peur. Au boulot, les clients qui me parlent de la situation me rendent particulièrement irritable. Je n’arrive pas à me consacrer à ce que je fais car j’imagine le pire et je m’inquiète pour Scott.

Les réseaux sont totalement coupés et le fait de ne plus pouvoir communiquer ni même être informée me rend anxieuse. J’ai arrêté mes activités professionnelles depuis quelques jours. J’entends des voitures démarrer à toute allure, des gens crier, se battre tout ça sans que le virus n’ait encore atteint les portes du Texas.  

J'espère que Scott est à l'abri et qu’il ne sait juste pas communiquer avec nous. Je prépare des affaires car je m’attends à ce que Rory vienne me chercher d’un jour à l’autre, sachant que je n’ai pas de véhicule pour me déplacer. Je me sens fatiguée, j’ai des maux de tête car malgré la fatigue je ne parviens pas à dormir. Je vérifie plusieurs fois sur la journée si ma porte est bien verrouillée. J’ai parfois des bouffées de chaleur dues au stress alors j’ouvre la fenêtre mais la referme immédiatement par crainte que quelqu’un puisse s’introduire dans mon appartement.

J’ai cette impression d’être dans un de ces films de revenants. D'ailleurs si je compare la situation à l’une de ces œuvres cinématographiques, je dirais que nous avons très peu de chance pour que la situation s’améliore.  

Je m’enfuis sous la couverture et j’attends désespérément la venue de quelqu’un. Le fait d’être coupée des réseaux et d’être seule à l’appartement accentuent le fait que je me sente complètement démunie et seule.  

Quatrième semaine après le début des évènements. Les militaires prennent les choses en main au Texas. On ne parvient plus à se contacter depuis plusieurs jours. L’Etat est lui aussi mis en quarantaine malgré l’échec cuisant qui en a découlé dans les autres Etats.

Rory, sa famille et moi-même avons rejoint la maison familiale depuis quelques jours. La propriété permet d’être un peu isolés car il y a des énormes grilles autour de celle-ci. Nous sommes sans nouvelles de Scott et de Lukas. Nous avons de quoi tenir quelques jours tout au plus.  

Maman devient complètement hystérique. Elle ne parvient pas à contrôler ses émotions. Elle est dépassée par les évènements et s’inquiète pour Lukas et Scott qui ne donnent plus signe de vie. Elle prie constamment et nous parle du jugement dernier et d’apocalypse. Sur ce dernier point, elle n’a peut-être pas tort. Papa reste impassible face aux évènements. Il veut juste qu’on soit tous à l’abri et tente tant bien que mal de rassurer maman.

Je me dis que, même si Scott a pu rejoindre son appartement, jamais il ne parviendra jusqu’ici au vu de la situation là dehors.  

Lukas rentre à la maison très tôt ce mardi matin. Quand je l'aperçois sur le seuil de la porte, je suis tellement heureuse que c’est en larmes que je lui saute au cou et l'embrasse. Il reste secret sur ce qu’ils ont vécu là-bas et évite le sujet dès que l’un de nous l’aborde.

Nous décidons de nous organiser pour qu'à tour de rôle quelqu'un monte la garde.

Nous sommes pratiquement tous brisés et terrorisés par les évènements. J’ai l’impression de vivre un cauchemar sans fin dont j’espère à chaque seconde pouvoir me réveiller.

Je n’ai pas encore été confrontée à un contaminé. Les seuls que je vois sont ceux au loin qui passent devant la grille qui se trouve à une quinzaine de mètres de la maison.

On manque déjà de vivres et il est bien trop risqué de s’aventurer en ville à pied. Il doit être vingt et une heure et je suis de garde à l’avant de la maison. Je dispose devant moi d’un fusil de chasse dont je n’ai aucune envie de me servir. Avant les évènements, j'étais assez réticente à l’idée d’avoir des armes et la petite collection de papa ne m’inspirait que du dégoût. Mes frères m’obligeaient à les suivre dans les champs à l’arrière de la maison pour tirer sur des conserves. Cela leur permettait de m’impliquer dans leurs bêtises et d’éviter que je n’aille le dire aux parents. Je sais donc comment m’en servir mais je n’ai aucune certitude d’atteindre une éventuelle cible, pas mal d’années se sont écoulées depuis nos péripéties dans les champs voisins.

C’est assise sur une chaise, devant la fenêtre du salon, que je laisse mon imagination créer des scénarios pour chaque revenant que j’aperçois au loin. Je sursaute immédiatement en sentant une main venir se poser sur mon épaule suivie d'une voix qui tente immédiatement de me rassurer :

“ Je viens pour prendre le relais. Va te reposer, tu as une mine affreuse.”

Je me dirige vers mon ancienne chambre qui se trouve au rez-de-chaussée juste après celle de Rory. C'est en passant devant la chambre de ce dernier que j’aperçois Jenn allongée sur le lit qui tient Matthew dans ses bras. Je trouve la scène assez touchante.

Lorsque je me regarde dans le miroir de la salle de bain, je constate que je suis cernée. Je me rafraichis et j’enfile un nouveau jean et un t-shirt avant de me coucher. Je mets pas mal de temps avant de m’endormir, comme chaque jour depuis le début de l’apocalypse.

Les évènements prennent une tournure beaucoup plus affreuse, quelques jours plus tard, quand un groupe de survivant pénètre dans la propriété en forçant le portail. Ils réclament un toit et des vivres. La situation devient rapidement incontrôlable lorsque des coups de feu sont tirés attirant les revenants vers la propriété. Maman se fait mordre et papa reste bloqué à l’intérieur en tentant de la rejoindre. Ces quelques minutes ne sont qu’un défilement d’images poignantes accompagnées de cris et de peur. Je ne fais que suivre machinalement Lukas sans avoir à devoir réfléchir. Matt et Jenn sont introuvables et la situation ne permet pas de retourner dans la maison afin de les chercher. Nous prenons la route à bord de la Jeep.

C’est quelques kilomètres plus loin que je vois mes frères se déchirer pour la première fois. Lukas doit se battre avec Rory pour qu’il ne reprenne la route en direction de la propriété. J’interviens dans leur querelle et en résulte un coup de coude reçu en plein visage ce qui interrompt immédiatement toute hostilité.

Nous roulons davantage vers l’ouest. La route est semée de morts qui marchent sans but précis. N’ayant pas encore eu l’occasion de les voir de si près, je m’attarde sur leur état physique. Ils n’ont plus d’expressions, leur regard est complètement vide. Ils semblent marcher sans but arborant toute une série de blessures. Malgré le fait qu’un mètre ou deux et une vitre nous sépare, je suis parcourue d’un sentiment d’insécurité.

Nous trouvons une maison à quelques kilomètres d'Anson. Celle-ci semble être complètement vide comme si personne n’y avait vécu depuis plusieurs années. Cette supposition se confirme lorsque nous constatons qu'il n’y a absolument rien hormis des lits sans draps et des placards complètement vides. Sa situation légèrement isolée et proche des bois étant propice, nous nous y installons.

N’ayant pas eu le temps d’emporter des vivres, nous décidons de nous rendez dans un camping à 8 km à pied de notre logement. Nous trouvons quelques conserves contenant des haricots, des champignons, de la sauce tomate ainsi que des cornichons. Quelques revenants sont présents mais nous parvenons à les éviter, à nous cacher et à nous faufiler discrètement dans les habitations.

Plus loin, dans les bois, Lukas essaie de discuter avec Rory de Jenn et Matt mais leur discussion dégénère lorsque Rory s’en prend physiquement à Lukas. Après lui avoir crié “Tu ne peux pas comprendre, tu ne sais pas ce que ça fait !”. Lukas étant entrainé fini par prendre le dessus avant de lui coller un dernier coup de poing dans le visage le faisant reculer quelques pas en arrière ou il pose malencontreusement son pied sur un piège.

Malheureusement, le cri qu'il laisse échapper, et personne ne lui en a tenu rigueur, a rameuté pas mal de monstres. J'essaie tant bien que mal d’extirper sa jambe du mécanisme mais avec le stress de la situation l’appareil se referme une seconde fois sur sa jambe avant que je ne parvienne à l’extraire. Pendant ce temps, Lukas tente de faire diversion en faisant un maximum de bruit et en tirant sur les réfractaires qui avancent quand même dans notre direction. J’ai du mal à soutenir Rory qui reste un homme d’1m80 pour 90 kg ce qui relève pour moi du presqu’impossible. On parvient néanmoins à fuir en traversant une clairière où nous rejoins Lukas peu de temps après. Je suis en sueur et je pense m’être blessée à l’épaule en soulevant Rory.

Rory mettra beaucoup de temps à s’en remettre. J’ai peur qu’il attrape une infection car nous n’avons pas beaucoup d’antibiotiques et les anti-douleurs ne semblent pas beaucoup agir pour le calmer. Il se renferme sur lui-même et n’échange avec nous que le strict minimum.

Je pleure à chaque fois que je me retrouve seule. J’essaie de rester forte devant mes frères car je sais qu'ils souffrent également.

Un jour, alors que je réchauffe de l'eau pour cuire des pâtes, un individu entre dans la maison. Lukas et Rory sont à l’arrière de la maison occupés à couper du bois. Je ne le vois pas arriver et il place immédiatement un couteau sous la gorge. Il est assez agressif et semble peu sûr de lui. Pour la première fois, j’ai cette impression que je vais mourir là de la main d’un homme. Il crie prêt de mon visage. Je sens son horrible haleine chaude sur ma joue. J’ai beau lui dire que je ne possède pas d'arme, il ne veut rien entendre. Il presse davantage son couteau contre ma gorge et tente de mettre mon bras dans la casserole d’eau bouillante. Je me débats malgré le couteau et je fais basculer la casserole qui se renverse quand même sur mon bras et en partie sur lui. J’hurle à m’en arracher les cordes vocales. J’entends ensuite une détonation non loin de mon visage, Lukas lui a tiré une balle dans la tête. Je m’évanoui immédiatement après. Sans doute le choc et la douleur.

Après les événements de juillet, nous n’avions plus envie de rester dans la maison. L’homme qui s’est introduit dans la maison devait sans doute faire partie d’un groupe. Nous reprenons la route vers l’ouest en direction de Snyder. Nous sommes tous les trois très nerveux à l’idée de reprendre la route. Je priais le ciel d’y trouver un abri, de l’eau et la nourriture.

De nombreux véhicules accidentés et laissés à l'abandon rendent les grands axes routiers infranchissables. Les créatures sont partout et nous empêche également de franchir certains endroits. Nous devons faire d'énormes détours pour atteindre la ville de Snyder. Malheureusement, les événements ne l’ont pas épargnée non plus. Nous décidons de nous installer aux abords de la ville car le véhicule n'a plus de carburant, nos nerfs sont à vifs et nous avons faim. Nous repérons un espace de camping où se trouvent quelques mobiles home. Par chance, il n'y a que sept corps à évacuer et trois zombies enfermés dans un mobile home. L’avantage c’est que le terrain est clôturé et permet de limiter l’accès aux zombies.

Je découvre avec horreur un autre mort dans la caravane que je décide d’occuper. La personne s’est tiré une balle en pleine tête et a laissé une lettre sur ses jambes.


Je me souviens de mes parents et je tente en vain d'éviter de pleurer. Je me laisse tomber sur le sol en face de ce défunt et le contemple pendant un certain temps, laissant couler des larmes chaudes le long de mes joues.

Rory boite mais se déplace quand même et ne veut plus rester en place. Il décide avec Lukas de se rendre un peu plus dans le cœur de la ville pour récupérer de quoi manger car cela devient de plus en plus difficile de se nourrir. Je pense qu’on commence tous à avoir certaines carences alimentaires et je ne parle pas de notre taux d’hydratation. Je ne suis pas très à l’aise à l’idée de les laisser se rendre en ville tous les deux.

C’est lundi matin, durant la première semaine du mois d’aout, les garçons décident de partir. Ils me demandent d’être prudente et ne me pas m’aventurer bien loin. Ils m’embrassent à tour de rôle sur le front avant de partir.

Il commence à faire nuit et je n'ai toujours aucun signe des garçons. Je suis morte d’inquiétude et je n’ai aucune idée de la direction qu’ils ont pu prendre. Je n’ai de toute façon aucune chance de survivre si je me rends dans le centre-ville seule. J'ai l'impression que l'histoire se répète encore et encore.

Les jours passent et les heures défilent. Je perds les pédales. Mon estomac se noue et je sursaute à chaque bruit. Je passe mes journées à dormir en regardant par la fenêtre étroite de mon mobil home. Il doit me rester cinq bouteilles d'eau d'1,5 L, trois bouteilles d'haricots et une boîte de champignons.

Une semaine plus tard, lorsque je suis contrainte de sortir de ce qui pourrait être ma dernière demeure au vu de mon état physique, je suis surprise de voir un homme assis sur un banc regardant dans ma direction comme s’il m’attendait. Cet homme a l’air de venir d’ailleurs. Il semble si propre et tellement sûr de lui qu'il ne semble pas éprouver les mêmes horreurs que nous. Je me fige dans l'embrasure de la porte tandis qu'il continue à me regarder avec un sourire m'invitant à la rejoindre. Je suis assez hésitante et je reste là comme une idiote, ne sachant pas comment réagir. Après quelques minutes de réflexion, je constate que mon manque d’action ne semble pas ébranler la patience de cet homme. Je décide alors de le rejoindre d’un pas nonchalant.

L’homme se veut rassurant et me donne l'opportunité de rejoindre un refuge à proximité. Aujourd’hui, je n’ai pas envie de réfléchir. Je me sens désemparée, seule, affamée et épuisée. Je n’ai

juste plus la force ni l’envie de lutter. J’accepte de le suivre sans rien demander. Je décide de laisser les mauvais souvenirs ici avec mon journal. C’est alors que Raphaël m’emmène vers cet édifice qui deviendra ma nouvelle demeure.


Elle l’accompagnait lui qui s’était présenté comme un sauveur. Cet homme qui semblait indifférent face au destin inéluctable de l’humanité. Cet homme qui imposait une certaine prestance et qui avait en quelques mots su l’apprivoiser. Elle n’était déjà plus en proie au doute. Elle se laissait tout simplement guider vers le Codgel Memorial Hospital.

Bonsoir Mia,

Je te fais le retour de fiche après le week-end finalement, j'étais un peu H.S. d'un virus intestinal la semaine passée (non je n'en dirais pas plus).

De manière générale, la fiche de personnage est vraiment très plaisante. C'est un personnage simple dans la forme, mais plein de potentiel dans le fond, avec des fulgurances dans la fiche et des thèmes frais abordés, et bien abordés. Mia a ses forces et faiblesses qui transparaissent, et même s'il y a des corrections à faire et quelques points à revoir, ça reste une bonne fiche et je suis - sincèrement - très curieux de voir ce que va donner Mia dans l'environnement RP et vis-à-vis des autres personnages ; ce dont je ne doute pas, c'est qu'elle va apporter une certaine fraîcheur.

Je vais traiter le retour étape par étape, à la manière de la fiche, pour que ce soit plus simple pour toi à corriger (et pour moi à mettre en forme).

Le seul point qui risque d'être un peu embêtant dans la fiche de Mia (pas un véritable problème attention), ce sont les compétences. Mia est très bien dosée en tant qu'individu : elle est humaine et pleine de fêlures et c'est parfait ainsi. Je pense surtout à certaines caractéristiques et affirmations qui vont demander des paliers dans des disciplines de compétences.

En résumé (tu retrouveras les références dans le retour), je compte :
- Palier 1 et 2 en Robustesse.
- Palier 1 et 2 en Agilité.
- Palier 1 à 4 en Réflexion.
- Palier 1 à 5 en Praticien.
- Palier 1 en Spécialisation (Savoir vétérinaire).
- Palier 1 et 2 (au moins) en Armes à Feu en fonction de l'arme choisie.

Même en mettant seulement 2 paliers en Armes à Feu, ça monte le total à 380 PRP.

Comme Mia est une rescapée, limitée à 300 PRP au départ pour ses compétences, ça ne suffira pas et il faudra revoir certaines affirmations si tu n'avais pas en tête une partie des dépenses que j'ai avancé dans le retour. Je te laisse jauger pour faire des choix. Tu peux à ce titre utiliser le fichier test des compétences dans le salon d'accueil du discord (en épinglé).

Tu présentes une silhouette légèrement musclée -> il faudra compter au moins 2 paliers dans la discipline Robustesse pour cette seule considération, ce à quoi j'associe la natation évoquée dans son histoire.

Pour sa brûlure, deux choses : situer de quelle main/quel bras il s'agit, et retirer le fait qu'elle soit insensible et plus épaisse ; du fait qu'une brûlure, si elle est trop grave, entraîne une greffe de peau (qui peut être plus sensible au contraire), alors qu'en revanche, si elle n'est pas tant grave, la peau va cicatriser de façon peu esthétique selon l'étendue, mais n'entraîne pas de particularité à ma connaissance hormis l'aspect.

Citation :

Intelligente et perspicace cela lui permet d’anticiper une situation avant qu’elle ne se produise.

-> Du fait de la solidité de cette affirmation, il faudra soit compter au moins 4 paliers dans la discipline Réflexion, soit la retirer, et en option intermédiaire l'amoindrir pour des dépenses revues à la baisse.

Citation :

Elle n’hésite plus à adopter un comportement inhumain lorsqu’il s’agit de survie surtout face aux inconnus.

-> Alors, en soi, je n'ai aucun problème avec cette affirmation. Cependant ça n'apparaît pas du tout dans l'histoire de Mia durant les événements décrits de l'Apocalypse. Je pense que c'est quelque chose qui pourra être exploité, mais directement dans le RP à venir. De ce fait, il est préférable de retirer cette affirmation pour la fiche et voir ce que ça donne une fois en jeu.

Citation :

Elle ne fait plus facilement confiance et pour cause, les évènements ont permis de révéler que les vrais monstres sont les êtres humains.

-> Préciser que cette révélation vaut pour elle. Je sais, ça fait un peu « pinailleur sur les détails », mais le diable est dans les détails !

Citation :

Elle a pu voir des proches se déchirer, se trahir et ce, même pour un morceau de pain.

-> Je suis assez interpellé par cette phrase, je t'avoue. Mia étant une Rescapée (bon choix de type), son parcours durant l'apocalypse est bien établi dans l'histoire et aucun passage ne relève de ce type de déchirement. À retirer.

Citation :

père ne plus s’attacher à qui que ce soit, par peur d’être déçue ou de perdre encore quelqu’un. Si malgré toutes les précautions qu’elle met en œuvre pour ne plus s’y risquer elle venait à renouer des liens avec une personne, cette dernière pourrait avoir une confiance aveugle en Mia.

-> avoir une confiance aveugle de la part de* Mia.

Citation :

Elle ne dort pratiquement plus, ne supporte plus d’être enfermée seule quelque part car cela lui rappelle sa situation avant la venue de Raphaël.

-> Pour cette dernière affirmation que je relève, je t'enjoins à la retirer, ou à remplacer ça par des troubles du sommeil, ce qui est plus mesuré. L'insomnie, quand c'est maladif, est une véritable torture qui épuise le corps et l'esprit et pousse l'ensemble à bout, jusqu'à craquer ; ce qui n'aurait pas favorisé sa survie, bien au contraire. On ne s'accommode pas d'un manque conséquent de sommeil, ça a des impacts pour le moins énormes.

Peu de choses à dire ici, ça se tient bien et c'est agréable à lire.

Pourrais-tu dans un premier temps préciser l'ordre de naissance de Scott, Rory et Lukas ? Et leur année propre.

Pour la grand-mère paternelle de Mia : vit-elle avec eux ? Il n'est pas clarifié si c'est le cas et si c'est elle qui apprend l'espagnol à Mia, ou si c'est son père.

Dernier point familial : pour la mère de Mia, le prénom Rachel est la version américaine (plutôt que Rachelle).

Dans cette partie, tu évoques le lycée : c'est un concept français. Je te mets en spoiler le comparatif des deux systèmes éducatifs, sachant que celui des USA est différent. On va ici parler de la High school, qui débute plus tôt et remplace le lycée (il faudra corriger l'utilisation du lycée plusieurs fois mentionné dans la fiche).

Spoiler:

Dernier point : compte tenu des parcours scolaires des enfants, qui ont du coûter une fortune, et la propriété possédée par les parents de Mia, il faudra définir ici une famille au moins aisée (financièrement).

Je reviens d'abord sur la propriété des parents : pour corriger un certain nombre d'éléments tout du long de la fiche, par rapport au contexte essentiellement (pré-apocalypse et durant l'apocalypse), il va falloir déplacer ce lieu dans une petite ville à l'ouest, comme Stamford, Albany ou encore Munday, mais pas plus proche ni plus importante, ce qui ramènerait les problématiques constatées plus tard dans la fiche. Avec cette simple modification, ça rendrait le reste viable et justifierait plus facilement le fait qu'en roulant suite à l'attaque de la propriété, Mia et ses frères atterrissent à Anson durant l'apocalypse.

Si tu veux plus de détails sur les raisons du fait que ce ne soit pas viable de placer la propriété dans Dallas, n'hésite pas à me MP je t'expliquerais plus en détail, je ne veux pas trop charger le retour avec des explications nombreuses.

Citation :

En Juin 2033, n’ayant pas les moyens de me lancer seule car je dois encore rembourser une partie de ma bourse, je décide de me lancer comme vétérinaire dans un cabinet partagé à McKinney.

-> En prenant considération des études réalisées par Mia, il faudra compter d'abord 4 ans d'études préliminaires dans un cursus plus généraliste afin d'obtenir son Bachelor, puis 4 ans d'école vétérinaire (et potentiellement 4 ans de plus en résidence post-doctorale). Dans cette optique, si tu veux lui faire attaquer son travail en Juin 2033, ce qui est possible, elle sera alors tout juste diplômée.

Il faudra donc établir dans cette partie que le cabinet McKinney sera son premier travail, et qu'elle doit dès lors rembourser l'intégralité de sa bourse, puisqu'elle n'a pas encore eu l'occasion de gagner sa vie de façon pleinement indépendante. De petites corrections en sommes, qui vont toutefois entraîner en parallèle un palier 5 dans la discipline Praticien et le palier associé dans la discipline Spécialisation (ces paliers seront de toute façon indispensables pour que Mia soigne son frère Rory après sa blessure du au piège, dans les bois de Anson).

Citation :

Le cabinet est équipé d’un échographe de dernière génération. On est les seuls dans la région à posséder cet appareil ce qui nous permet d’attirer pas mal de clientèle.

-> En soi, je salue l'idée, mais dans le contexte ce n'est malheureusement pas viable. À retirer (le cabinet aura eu bien assez de clients sans ça !).

Rien à dire, c'est excellent.

Citation :

La vue de toutes ces images me rappelle l’était psychologique dans lequel j’étais quand Rory m’a fait visionner un film de Romero alors que je n'avais que neuf ans.

-> Cette phrase pose soucis en cela qu'il s'agit d'images télévisuelles. La censure étant, voir des images plus crues ne pourrait être possible que par internet.

Ce qui entoure les animaux de compagnie est frais et bienvenu, j'aime beaucoup.

Citation :

Dans les médias, on parle de bioterrorisme et c’est là que je commence à m’inquiéter pour Lukas qui est officier spécialiste dans les menaces CBRN (Chimique, biologique, radiologique et nucléaire).

-> Deux petites choses pour ce point : en langue française, on va parler de NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique). Autrement, et pour des raisons de contexte, Lukas ne peut pas être officier. Il était simple soldat.

Citation :

J'espère que Scott est à labri

-> à l'abri*

Citation :

Nous avons de quoi tenir quelques semaines tout au plus.

-> En soi, je n'ai pas de soucis avec ça, mais les vivres manquent déjà dès la semaine 5 (ce qui est très bien !). Peut-être parler de quelques jours plutôt ? Trouver des vivres dans une telle période aura de toute façon été une entreprise dangereuse.

Que devient Dimitri ? Il n'est pas évoqué.

Citation :

Les contaminations augmentent et les personnes qui ne sont pas contaminées font tout pour survivre au détriment des autres.

-> Le seul véritable point noir de la partie Apocalypse : il n'y a pas de contamination dans l'état en quarantaine du Texas avant la semaine 5. Retirer les contaminations suffira, effectivement, dès la semaine 3 et plus encore semaine 4, le chaos s'installe dans l'état, mais davantage à cause de la peur et de la panique, de l'afflux massif de réfugiés et du manque de vivres, ainsi que de l'absence d'informations et d'organisation. Les citoyens sont presque livrés à eux-mêmes en dehors des zones sous contrôle militaire.

Quel matin rentre Lukas ?

Pour Lukas, j'accepte qu'il ait probablement déserté son poste pour revenir auprès de sa famille. Toutefois, étant donné ce qu'il a pu voir là-bas et ce qu'en tant que joueuse, tu ne peux interpréter, il est préférable qu'au contraire, Lukas n'ait rien expliqué de ce qu'il a vu : ce sera un frère tourmenté qui sera rentré, plein de culpabilité, est très secret sur ce qui a pu se passer là-bas, refusant de parler si ses proches ont essayé de le questionner et détournant systématiquement le sujet vers leurs besoins et ce qu'il se passe dehors ; leur survie. Il s'est passé quelque chose là-bas, qui aura énormément pesé sur Lukas et l'aura changé, ca aura été évident, mais jusqu'à sa disparition, il n'en aura jamais parlé à Mia.

Citation :

Je dispose d’un B. Barrett M82 merci l’Amérique et merci papa.

-> Le Barrett M82 étant un fusil de précision anti-matériel tirant du .50 BGM, ça aura été une arme totalement hors de portée des compétences et des moyens de Mia, ou de son père. Il faudra remplacer ça par une arme beaucoup moins ambitieuse pour notre vétérinaire : une arme de poing, ou un fusil de chasse éventuellement. Prend en compte que pour savoir utiliser une simple arme de poing, ça demandera d'ores et déjà des paliers dans la discipline Armes à Feu (puisque Mia a appris à tirer), et plus encore pour une arme de plus gros calibre.

L'attaque de la propriété ne me choque pas dans l'ensemble, ça se tient, à ceci près : nous sommes donc d'accord que Rory, terrifié, est parti en abandonnant sa femme et son enfant. Même s'il tente de revenir plus tard, stoppé par Lukas, c'est une décision extrêmement lourde de conséquences pour le père qu'il est censé être d'abandonner sa propre famille.

Dans la description psychologique, Mia est présentée comme se laissant facilement déborder par ses émotions, ce qui est une bonne chose je trouve pour donner de la richesse au personnage, mais dans l'ensemble elle semble pas mal passive et suiveuse de ses frères. Ça n'est pas un problème, je vois ça comme l'état de choc dans lequel elle doit se trouver, la peur qui est la sienne et la confiance aveugle qu'elle offre à ses frères. Je le relève juste pour le dire.

Pour l'arrivée à Anson, après l'attaque, il serait mieux venu d'évoquer une maison « à quelques kilomètres de » plutôt qu'aux abords. Anson reste une ville, sûrement infestée à ce moment-là et plongée dans le chaos, le danger aurait été maximal.

L'épisode du camping me plaît franchement. Seule petite incohérence que j'ai relevée, mais vraiment petite : au départ, il est dit que le trio fuit vers les bois après leur pillage, bois où Rory marche dans un piège par accident (une mâchoire sûrement). Or, un peu après, tu décris le fait qu'ils fuient (tant bien que mal j'imagine) par les habitations (du camping ?) pour aller vers les bois, alors qu'ils sont censés s'y trouver. Oui, je décortique tout.

Citation :

Quelques revenants sont présents mais nous parvenons à les éviter, à nous cacher et à nous faufiler discrètement dans les habitations.

-> La discrétion étant liée à l'agilité, et puisque Mia a fait du sport de manière très régulière, il faudra compter au moins 2 paliers dans la discipline Agilité.

Citation :

Un jour, alors que je réchauffe de l'eau pour cuire des pâtes, un groupe de personnes entre dans la maison.

-> Cette partie est également bien pensée, j'aime beaucoup la scène. Seul petit point : il est dit qu'un groupe de personnes les agresse, néanmoins, seul un jeune est évoqué ; on ne sait pas ce qu'il en est du reste du groupe. Le mieux serait de dire que le jeune faisait partie d'un groupe, mais qu'il est parti en éclaireur ou en collecte seul, loin des siens.

Citation :

Cher Lucie, le monde se meurt.

-> Pour coller au contexte géographique, ce serait plutôt Lucy*.

Citation :

C’est vers 10h, lundi matin

-> Dans quelle période s'inscrit ce lundi ? Je ne demande pas une date précise, mais d'avoir un « à peu près » (telle semaine de tel mois).

L'introduction de Raphaël est excellente, tu as bien saisi l'essence du personnage est c'est utilisé intelligemment. Félicitations.