Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
Haut de page
Bas de page


Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
 

Florence Mary Friedmann
 :: Codex :: Nous Rejoindre :: Créer sa Fiche

Florence Friedmann


Fiche de personnage
Points de RP:
Florence Mary Friedmann Debuba110/0Florence Mary Friedmann Videba10  (0/0)
Etat Mental:
Florence Mary Friedmann Debuba10100/100Florence Mary Friedmann Videba10  (100/100)
Destin:
Florence Mary Friedmann Debuba180/0Florence Mary Friedmann Videba10  (0/0)
Réputation:
Florence Mary Friedmann Debuba170/0Florence Mary Friedmann Videba10  (0/0)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Florence Friedmann

Mer 7 Aoû - 22:29
Fiche d'identité
Avatar-Safe-ZONE-1.png
Prénom(s) : Florence Mary

Nom : Friedmann

Né(e) le : 05/04/2007

À : Chicago, état d'Illinois aux Etats-Unis.

Métier : Opératrice des appels d'urgences du 911.

Langue(s) : Anglais et des notions d'Italiens basiques.

À-propos

Thème musical :


Feat : Kaitlyn Dever
Type : Rescapé

Description Physique
Taille : 1m 57

Silhouette : La jeune femme possède une carrure assez svelte mais pourtant élancée avec un minimum de muscles et de traits féminins évidents.

Couleur des Yeux : Des yeux marron clair, avec un reflet verdâtre léger.

Couleur des Cheveux : Elle a les cheveux bruns.

Traits du Personnage : Florence possède des traits basiques, sans prononciation particulières ou exagérées sur son visage.
Cicatrices et Tatouages : De multiples cicatrices fines, petites et blanchâtres le long de ses cuisses et de son dos. Son seul tatouage est une croix chrétienne sur sa poitrine au niveau de son cœur.

Description psychologique
Avant l'Apocalypse
Florence Mary Friedmann se présente rapidement comme une femme énergique, pleine d'entrain quand il le faut, mais peut rendre n'importe quelle tâche impossible lorsqu'elle décide qu'elle ne veut pas la réaliser. Une véritable tête de mule souvent considérée par cela, comme étant une femme immature ou compliquée.

Elle a un frère et une sœur qui ont des caractères très différents, souvent, à la maison et pour tous les âges par lesquels ils sont passés, ça a été comme l'eau et le feu qui se frappaient de toutes leurs forces. Elle peut se montrer difficile à vivre et souvent tumultueuse quand quelque chose l'agace, la met simplement en colère ou dans une tristesse certaine. Pourvue d'une certaine franchise pour garder la tête haute, que ce soit lors de débats ou pour préserver sa fierté intacte. Florence a souvent eu du mal à se confier, et donc elle est comme une cocotte-minute prête à exploser lors d'un surplus d'émotions ; bien que son tempérament à exploser s’est de plus en plus allongé avec l’âge et l'expérience. Quand l’ambiance le permet et qu’elle entourée de personnes qu’elle connaît depuis un moment, elle se permet de petits traits d’humour dans la conversation qu’elle entretien; elle est aussi profondément loyale et pleine d'envie.

Son caractère collait à un moment à son travail qui était policier, d'ailleurs, on l'appelait souvent, de par sa taille et son caractère: le Diable de Tasmanie, en référence à l'animal et à son agressivité lors de possibles attaques à son encontre; son répondant est toujours à la hauteur de l'attaque, et quand elle se met à fouiner dans une direction, rien ne l’arrêtait.
Depuis l'Apocalypse
Depuis l’apocalypse, elle se rend maintenant compte à quel point la vie peut partir de tout à rien en une seconde. Florence se complait souvent dans un mutisme qui lui permet de ne pas vriller, tellement sa tête est pleine de souvenirs douloureux. Son regard est comme un livre ouvert, on peut y lire très facilement la colère, la tristesse ou la peur qui s’expriment sans qu’elle n’ait le contrôle sur aucune de ces émotions citées.

Elle a remplacé son immaturité par un désintérêt pour les personnes en général, se manifestant par le silence et l’isolement. Bien qu’elle ait gardé son caractère bagarreur et souvent tumultueux, ses émotions aux manifestations plus importantes et pesantes, influent souvent sur ses choix, qui peuvent souvent résulter par de la violence, un langage verbal peu adapté ou un isolement sur elle même, car Florence peut se montrer en réalité lunatique. Tout cela, arrive surtout aux personnes à qui elle ne semble montrer aucun intérêt ou peu de confiance. Ceux qui ont un peu de son estime, verront une autre facette de Florence, plus compatissante et un peu plus bavarde, mais surtout d'une loyauté sans faille.

Dans sa quête de retrouver son mari, son optimisme et sa détermination sont des qualités et qui peuvent être une source d’inspiration pour les personnes qui peuvent l’entourer.


Histoire jusqu'à l'Apocalypse
Enfance & Adolescence
Florence Mary Aufmann, de son nom de jeune fille, est née aux États-Unis d'Amérique, dans l'état de l'Illinois à Chicago. Fille cadette d'une famille de cinq membres, dont elle-même, ses deux parents, son frère et sa sœur aînée. D’origine américaine, elle tient ses traits et son prénom de la part de lointains parents italiens du côté de sa mère biologique.

La matriarche de la famille est américaine et se nomme Mary Anne Aufmann. Elle est aide-soignante et ne possède pas une histoire compliquée ou à l'eau de rose. Elle a connu le père de Florence quand elle avait 20 ans, et deux ans après, ils eurent leur première fille.

Le père de la famille, se nomme Joshua Christian Aufmann. Il a été brièvement militaire avant de rejoindre la police de Chicago. Lui a connu une vie un peu plus difficile car son père était un homme qui ne pensait qu'au travail et à l’alcool et il y consacrait plus de temps qu'à ses enfants. Sa mère était une femme qui n'était pas très heureuse de vivre, mais il savait que ses deux parents étaient là pour lui en cas de problème, alors il s'est souvent dit que ce n'était pas si dramatique que ça. Alors il prit ses leçons pour ne pas les reproduire dans sa famille à lui.

Sous les enseignements de ses parents, pour une éducation correcte et une scolarité sans accroc, Florence a souvent pris exemple sur son père qu'elle idolâtrait par dessus tout au monde. C'était un homme parfois dur, froid et qui aimait raconter des récits qui l'avaient inspiré lui, à devenir l'homme qu'il était aujourd'hui.

La petite qu'elle était l'a toujours vu comme le héros de Chicago, surtout quand il pouvait rentrer à la maison avec son uniforme de police, ce qui était rare et pas tout le temps autorisé.

Cela a forgé sa personnalité et son caractère au quotidien, où son seul régulateur était son père et ses conseils souvent sages. Quand elle pleurait, il séchait ses larmes et lui racontait une histoire ; qui était très souvent la sienne.

Sa scolarité n'a pas été couronnée de succès, mais ce n'était pas une mauvaise élève pour autant, en réalité, c'était souvent son attitude à la récréation ou en sport en équipe qui lui valaient des remarques peu reluisantes sur ses notes.

Pourtant, ça ne l'a pas ralenti dans son parcours en général, et elle a pu après tout ce temps, décroché le High School Diploma (le BAC en Amérique).

Maintenant avec les moyens de faire ce qu'elle voulait, Florence n'a pas hésité à se jeter dans les bras de l'académie de police, voulant à tout prix être comme son père, car l’université se trouvait être trop chère et surtout, ce n’était pas ce qu’elle voulait faire de sa vie.

Sa sœur aînée avait suivi le chemin de sa mère, le frère était dans des études en informatiques pour le compte d’entreprises qui géraient les énergies, mais elle, c'était de loin la seule qui ressemblait à son père et qui était d'ailleurs la plus proche de lui des trois enfants que les deux parents avaient pu avoir.
Pré-Apocalypse
Florence a réussi à passer les concours de police en apprenant à se contrôler un minimum et à respecter la hiérarchie. Elle avait également pu passer son permis voiture en même temps pour pouvoir pleinement avoir la capacité d’effectuer son métier. Une fois dans la police, tout ce qui ne pouvait pas être comme dans les récits de son père l’agaçait un peu, mais lorsqu’elle apprenait les ficelles du métier et pouvait mettre à exécution ses connaissances fraîchement acquises, elle ressentait en elle une passion réelle et ardente pour son travail.

Deux années après son entrée dans la police de Chicago, elle put se louer un appartement plutôt simple mais très pratique. Elle n’a jamais eu la folie des grandeurs et le minimum lui suffisait toujours très bien.

Ses loisirs se comptaient à peine sur les doigts d’une main, car elle appréciait beaucoup sa solitude et le temps qu’elle pouvait passer dans la lecture, à penser ou à pratiquer du sport même le soir avant de se coucher. Le tir au stand, les soirées au bar avec les collègues ou voir ses parents, son frère et sa sœur pour profiter d’un repas dans une joie certaine, étaient les choses qui la rapprochaient des autres.

Florence n’avait jamais vraiment eu de petit copain, rien de bien sérieux en tout cas, car ce n’était jamais le moment ou aucun n’avait le cran de se frotter à la tête brûlée qu’elle était. Pourtant, à l’âge de 23 ans, elle réussit à trouver un homme qui lui convient parfaitement, mais il y a une problématique réelle ; car il est son supérieur dans une autre branche de la police, celle des stupéfiants.

Une relation compliquée à la base n’avait rien arrangé à une potentielle coopération dans certaines réunions de polices, au début où ils se connaissaient à peine. Ayant découvert que cet homme, Aaron Josef Friedmann, était un ancien faiseur de troubles dans sa jeunesse. Elle ne pouvait s’autoriser à lui laisser une chance de le laisser se présenter pour la personne qu’il était aujourd’hui et non celle du passé.

Mais au moment où elle apprenait à le connaître, c’était un autre homme, et avec Florence ça a été un coup de foudre après une entente vraiment tumultueuse à cause de leurs deux caractères assez explosifs. Elle qui voulait être formée pour être préparée à tous les dangers, elle trouve aussi le plaisir de s’attacher à cet homme qui la comprend mieux que la plupart des autres personnes. Elle se construit à partir de cet homme et inversement.

L’Américaine avait fait impression sur impression dans la police, sa relation avec Aaron avait continué de bon train et ils finirent par se marier après deux ans de relation, quand Aaron quitta la police régulière de Chicago pour un autre poste et qu'elle prit une place méritée dans les services du 911 en tant qu’opératrice responsable, car elle voulait prendre une pause mesurée dans sa carrière dans la police. Ils purent alors se marier sans problème désormais.

Malgré sa nouvelle situation, elle fit pourtant toujours autant preuve de professionnalisme dans son travail, ne manquant pas une occasion pour effectuer son devoir dans la ville où elle est née.

En 2034, avant les faits, elle mène toujours une vie qu’elle apprécie. Ayant une maison, un mari, un chien et une tranquillité qu’elle n’échangerait pour rien au monde.

Après leur mariage, ils emménagèrent au Texas à Dallas, toujours aux États-Unis.
31 Mars 2034
Le 31 Mars 2034, fut une journée ordinaire pour Florence. Elle travaillait, s’occupait et rentrait chez-elle pour s’occuper de son mari ou de personnes qu’elle apprécie. Se posant pour regarder les informations, normalement elle coupait les choses qui pouvaient rappeler les mauvais appels d’urgences assez traumatisants de son travail, mais ici, beaucoup de chaînes parlent d’un accident terrible à Los Angeles et d’un terme en lice pour qualifier cela; le mot “zombi”.

La brune s’était un peu plus montrée pensive face à ces évènements, à cette inquiétante attaque et de cette violence si gratuite et brutal. Pour elle, ce n’était qu’un fait divers sur le moment, mais pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de penser que ce n’était pas anodin; une pensée qu’elle ne saurait pas encore expliquer à l’heure d’aujourd’hui.
Semaine 1
La semaine commençait et rien ne pouvait prévoir une chose aussi inquiétante attaquer les États-Unis. Florence n'avait jamais connu une chose pareille et personne d'ailleurs.

Les appels d’urgences au centre d’opérateurs du 911 arrivaient sans arrêt, beaucoup de personnes viraient dans la paranoïa, par peur du voisin au comportement étrange concernant cette épidémie dont beaucoup ignoraient les exacts symptômes. Parfois ces appels étaient justifiés, mais souvent, cela ne l'était pas du tout et ça ne pouvait mener qu'à des extrêmes dans certaines situations aux circonstances étranges.

La tête brune a continué à travailler malgré une fatigue importante et un esprit surchargé par les détails souvent horrifiques des personnes à l’autre bout du fil. Elle voyait que la cadence des appels ne cessaient jamais de monter, et cela avait un rapport évident avec ce qui se passait ces jours-ci.
Semaine 2
Les choses prenants une escalade démesurée, Florence ne retourna pas au travail, décidant de déserter son secteur pour être avec son mari. Aaron, déserta également, malgré une importante demande des forces de l'ordre sur le terrain pour contenir les débordements civils et criminels, mais les militaires semblaient être ceux qui devaient prendre le relais désormais, alors il a pu se faire absent rapidement, en fuyant son métier, pour s'occuper également de sa famille.

Ils prirent leurs affaires et décidèrent de prendre la route pour rejoindre la famille d'Aaron toujours à Dallas au Texas. De là, la famille Aufmann installée à Chicago, devait également les rejoindre bien qu’eux se trouvaient bien plus au nord et avec les nouvelles qu’ils apportaient, leur situation était tendue et dangereuse, mais Florence espérait beaucoup qu’ils s’en sortent indemne sur les routes pour les rejoindre, mais ils étaient vraiment pas certains de pouvoir passer les états avec les restrictions et le danger ; d’ailleurs, les nouvelles se faisaient de moins en moins fréquentes de leur côté et quand il y en avait, elles étaient très préoccupantes. La sœur de Florence, Eva, se trouvait déjà à Dallas avec son mari même s'il était militaire et donc absent pour le moment. Le frère de la famille, lui, était dans le comté de Burke en Géorgie, il ne pouvait pas descendre dans le sud pour le moment à cause de ses compétences qui étaient demandées, pour une partie de la gestion informatique d’une centrale nucléaire, la centrale nucléaire de Vogtle. Le couple voulait prendre un peu d'avance pour rejoindre le domaine du beau-père de Florence.

Pour la première fois de sa vie, la tête brûlée avait peur, véritablement horrifiée du monde qui l'entourait. Ces gens tout autour, les quelques pénuries déjà annoncées, les vagues de violences et de personnes infectées dans le pays et le flou sur la situation épidémique ; elle se demandait si tout ça n'avait pas des allures de punition divine. Loin d'elle l'idée d'une justification spirituelle pareille, car bien qu'elle soit croyante et pratiquante dans la religion chrétienne, elle ne laisse jamais de telles choses prendre le dessus dans des moments pareils, mais la situation était toute sauf anodine et cette idée trottait dans sa tête alors que le sort du monde était en train de basculer.

Ils s'installèrent sur la terre du père d'Aaron et ils furent en tout quatre personnes à rester dans la maison : Florence elle-même, Aaron Friedmann (son mari), Eva Ortiz-Aufmann (la sœur) et Josef Friedmann (son beau-père). Ils avaient suffisamment de place, de choses pour s'occuper et dans un quartier un minimum protégé même si cela ne voulait bientôt plus rien dire.

C’était une grande maison avec un grand terrain. Décorée en majorité avec du gros bois, des clôtures en fer, une cave aménagée et une cabane pour le bricolage ; c’était un endroit parfait pour un ancien militaire qui profite de sa retraite, la plupart du temps seul.

Florence a très vite plus reçu de réponses de la part de ses parents, l’inquiétude montait chaque jour, car son père et sa mère ne passèrent pas la porte.
Semaine 3
“La vie a beaucoup changé depuis déjà plusieurs jours. On évite d’aller dehors, de parler aux autres, de suivre les actions de personnes qui pensent que la violence est la clé. Aujourd’hui, on est le 21 avril 2034 et j’ai peur. J’ai peur pour ma vie, pour mes proches et pour le monde. Des hommes mangent d’autres hommes, une vague de violence sans précédent fait tomber les institutions et la mort semble revendiquer ses territoires. S'il y a un dieu là-haut, s’il vous plaît, c’est le moment de nous aider. Mes parents me manquent et je prie pour qu’ils aillent bien. Ce sont de bonnes âmes, de bonnes personnes.”

Rester à la maison dans des conditions stressantes au vu de la situation n’arrangeait pas la peur et la pression sur la famille. Le beau-père de la jeune femme était un vétéran de l’armée, adepte du port d’armes. Il en avait chez-lui et cela pouvait apaiser les esprits dans un cas de figure où ces choses à la télévision ne seraient pas si loin d’ici. Les militaires dehors protégeaient encore les environs, car le Texas n’était pas tombé malgré la destruction et les morts ; comme le dernier rempart encore debout face à une menace lourde de conséquences. Observer à la télévision les horreurs de ce monde faire surface, dans un bain de sang absurde et horrifique le tout recouvert d’une épaisse couche de cendres étouffantes, tout ça dans les villes tombées aux mains de la mort elle-même. Le monde connu tombe comme un château de cartes et rien ne donne de l’espoir pour la suite des événements du regard de l’ancienne policière.

La famille vit ces jours avec peur, angoisse et colère. Florence est horrifiée à l’idée du sort de son frère et de ses parents, car tous ne donnèrent plus de nouvelles, plus de signe de vie depuis la semaine dernière. Le Texas semble peu à peu se couper des autres états et rien que penser de ne plus les revoir la met dans un état de tristesse certaine ; surtout quand les réseaux ont été coupés et que l’isolement commençait, car le fait de ne plus rien savoir sur ce qui se tramait rajoutait un sentiment de pression immense ; tout le monde était perdu sur la marche à suivre.
Semaine 4
Dallas était devenue une ville dangereuse pour les membres de la maison qui assistaient à des groupes militaires de plus en plus nombreux et des débordements de civils. Croyant à un possible soulèvement ici, ils décidèrent de quitter le foyer pour suivre les routes qui mèneraient la famille loin des problèmes d’envergures ; du moins, c’est ce qu’ils pensaient. Un ami de la famille avait une maison hors de la ville à Colorado city dans le comté de Mitchell, à l’ouest de Dallas, suffisamment éloignée pour se sentir un peu plus en sécurité qu’en ville à l’heure actuelle.

Alors qu’ils quittèrent la maison pour se rendre sur les routes de Dallas toujours à l’ouest de celle-ci, une route en particulier semble plus vide que les autres, après la ville de Weatherford, la 180. Avec un convoi de deux voitures pour pouvoir transporter tout le monde, leurs affaires et des vivres, ils finirent par croire que le pire ne pouvait que se trouver en ville ou plus loin encore ; cela ne reste que des suppositions depuis la chute des communications et des réseaux. Dans une ligne droite où il n’y avait personne à part les deux voitures, ils commencèrent à accélérer pour gagner du temps sur leur trajet de quelques heures.

Le beau-père, devant, conduisait sans trop de soucis à se faire, quand soudainement, il crut entendre à la radio une voix sortir du bruit de fond ; une radio qu’il gardait allumée par espoir d’entendre des nouvelles. Malheureusement, ce n’était rien d’autre qu’une impression, car il n’y avait aucun signal.

Ces secondes d’inattentions font qu’au moment d’emprunter un virage, il était déjà trop tard pour effectuer la manœuvre habituelle. Avec une vitesse élevée et les tentatives désespérées de rattraper son coup, il frappa quelques secondes après en patinant à cause du freinage intensif, les protections en métal de la route. Brisant la voiture sur tout le devant ; le père d’Aaron décéda sur le coup. La voiture derrière, prise par la surprise de l’accident se retrouve bloquée juste derrière. Freinant le plus possible en décidant de donner un coup de volant sur la droite pour éviter les bords de la route, le véhicule fit deux tonneaux terribles à cause de la force emmagasinée avant de se retrouver hors de la route, sur le dos.

Cet accident fut brutal et si soudain. Florence se trouvait dans le deuxième véhicule avec sa sœur et son mari, elle fut blessée et sonnée, mais elle était encore en vie. Son mari, ayant été le plus chanceux, se trouve d’ores et déjà dehors, essayant de garder Florence et les autres conscients. Les airbags s’étaient activés et les ceintures étaient attachées pour tout le monde, mais ce n’est pas ce qui pouvait sauver à tous les coups.

La fumée de l’accident aveuglait et encombrait les bronches des survivants, mais Aaron, habitué de ces interventions, prend les choses en main et sort Florence saine et sauve du véhicule et fait de même avec sa sœur qui se trouve à être la moins chanceuse. Sa tête a pris le choc d’une puissance encore plus importante, car lors de l’accident, elle était du côté où la voiture s’était pris le choc le plus important.

Il la déposa et constata qu’il était déjà trop tard pour elle ; sa boîte crânienne était en partie enfoncée et elle vivait ses derniers instants sans réellement avoir conscience de sa dernière minute en ce monde. Florence, bien que dans les vapes, demanda à Aaron de sauver sa famille en étant en larmes. Elle s’évanouit peu de temps après ses paroles et de là, c’est le trou noir. Tout ceci se déroula le 4 mai 2034.

Après ce malaise, elle se réveilla dans une maison dans un désordre complet, mais tout était propre et dans une ambiance calme. La nuit était tombée, il y avait une lanterne sur la table qui éclairait les cadres photo d’une famille qu’elle ne connaissait pas. Elle était recouverte de bandages et allongée dans le canapé, incapable de réellement bouger, tellement sa tête lui faisait mal, qui était d’ailleurs aussi lourde qu’une boule de bowling; du moins, c’était son ressenti.

Aaron n’était pas là, mais une lettre avait été laissée sur l’accoudoir du fauteuil à son égard.

“Mon amour, je t’ai ramené ici après notre accident, proche de la ville de Snyder à Midway, toujours sur la route 180. Je vais bien et je pars chercher des secours au plus vite. Ne va pas dans la salle de bain, elle est fermée et je l’ai fait pour ton bien, Eva et Papa n’ont pas survécu au crash, je suis profondément désolé. Ne sors sous aucun prétexte, tu es blessée et je m’en voudrais de savoir qu’il t’est arrivé quelque chose par ma faute.

Sois forte comme tu l’as toujours été, je t’aime.

Aaron.”

La lecture de cette lettre la plongea dans une tristesse et une inquiétude énormes et grandissantes. De plus, le corps de sa sœur lui n’est pas loin d’elle, enfermée dans la salle de bain, couverte d’un drap blanc cachant l’horreur de l’accident. Son beau-père n’a pas eu la chance de sortir du véhicule qui l’a piégé à l’intérieur ; il était mort sur le coup. Son mari était parti chercher de l’aide, la laissant dans une maison calme, sans danger où les propriétaires ont déjà plié bagages. L’accident l’ayant rendu vaseuse et blessée, elle se reposa en ayant des suées importantes à cause de la douleur dans tout son corps.
À Partir de la Semaine 5
Je rêvais de mes proches dans un sommeil horrible, chacun leur tour, je voyais la terreur s’accaparer leur regard alors que tous semblaient trouver une mort horrible dans un son strident et brutal. Ce cauchemar compressait ma poitrine comme si on plaçait mon cœur dans un étau métallique froid et humide de par mes larmes.

Je finis quand même par me réveiller, et une soif insatiable me prit la gorge, une envie urgente d’eau m’avait pris la force de tout mon être. Essayant d’agripper de par mes doigts une bouteille d’eau mise à ma disposition, car Aaron avait déposé les sacs de vivres qui étaient dans la voiture juste sur le côté à ma portée.

Maladroite et encore faible, je tombai du sofa et fis en même temps table rase, littéralement, du contenu posé sur la table en verre à côté, où des cadres de photos de famille et un vase en cristal étaient posés. Des fragments très fins de verre furent à terre et je me redressai après ma chute dans ce nouveau décor au sol. En ayant entendu le verre se briser, cela donnait des échos terribles dans mon crâne, comme si on me perçait la boîte crânienne avec une perceuse.

À quatre pattes, ayant lâché un cri de douleur après cette sensation et cette souffrance indescriptible, des larmes coulèrent de mes yeux tandis que je voulais me boucher les oreilles. Je finis avec une main sur mon oreille droite et l’autre pour me tenir au canapé, mes ongles entrant dans l’accoudoir et ma bouche grande ouverte suppliant que ça s’arrête.

Je pense que si j’avais si mal, c’est car je venais de ressentir de nouveau le choc de l’accident dans ma tête à cause du bruit du vase en verre qui résonnait d’ailleurs dans mon être à ce moment-ci.

Quand cela fut passé, après une dizaine de minutes environ, je réussissais enfin à me lever bien que j’étais restée à terre dans les bouts de verre. Mes cuisses étaient légèrement entaillées un peu partout, après avoir eu la pire douleur de ma vie. Je pris le temps de m’allonger de nouveau, me débarrassant de mes anciens bandages pour en placer de nouveaux au niveau de mes jambes. Cela avait été fait moins soigneusement qu’Aaron, mais ils étaient propres et j’avais pu appliquer un désinfectant en spray au préalable sur les multiples coupures. Je voulais voir où je me trouvais et surtout quel jour il pouvait être. Me rappelant de la lettre qui était datée, je supposai qu’on était le 5 mai 2034 et je ne m’étais pas trompé. J’enfilais ensuite un haut convenable pour prévenir le froid de la nuit et doucement, je repris ma sieste en ayant pris soin de prendre des antibiotiques de la trousse de soin, et un antidouleur basique, car je n’avais pas quelque chose de plus fort à prendre.

Nuit après nuit, j’essayais de récupérer en attendant patiemment la venue de mon mari, mais il ne vint qu’après une semaine. L’inquiétude avait grimpé et mes maux, dont l’origine remonte à l’accident, ne me permettaient pas d’aller le chercher plus tôt. Les flacons d’anti-douleur n’allaient pas durer éternellement et l’eau potable commençait à manquer, mais heureusement, il revint. Quelque chose en lui avait changé, son regard n’était plus le même, mais il refusait de me dire pourquoi quand je lui demandais ce qu’il avait vu dehors ; je ne l’avais jamais vu ainsi.

Il disait qu’il avait réussi à trouver une voiture à Snyder qui était seulement amochée au niveau de la batterie et de la carrosserie, mais qu’il avait pu facilement la remplacer. Pour les médicaments, presque tout avait été pris, mais il avait réussi à en obtenir un peu, mais rien d’extraordinaire. En vérité, il ne semblait plus vraiment optimiste, mais il disait que Snyder, qui se situait juste à côté, était une chance de pouvoir trouver les bons outils pour me guérir malgré un certain danger.

Il m’avait laissé me reposer et s’était occupé de tout le reste à la maison. Il avait son arme en permanence sur lui et s’était muni d’une batte de baseball. Il avait d’étranges protections sur ses avants bras et il mettait un pull bien couvert malgré la chaleur quand il venait de sortir autour de la maison.

La demeure où je me trouvais avait un récolteur d’eau de pluie, et les gens qui vivaient ici avant possédaient une gazinière qui était alimentée par une bonbonne de gaz qui était heureusement suffisamment remplie pour réchauffer de l’eau quand on en avait besoin.

La nourriture apportée ici était pour le plus gros de la viande séchée et des conserves qu’on réchauffait quand il le fallait vraiment, ne risquant pas les maladies passagères.

Tout ce manège a duré un mois entier, celui de mai en particulier, du 5 mai jusqu’au 4 juin. J’avais récupéré, mais je n’étais pas assez forte pour un trajet dangereux et à pied, c’est pour ça que, Aaron, bricoleur de passion et donc connaisseur, avait rafistolé pendant tout ce temps la voiture. Tout ce que j’ai pu faire ici, c’était me reposer et parler avec mon mari pour le déceler de cette coquille, c’est de sa bouche que j’ai appris les nouvelles.

Bien qu’il n’a pas eu besoin de me raconter ce qu’il a dû faire, il m’a dit que la ville était la pire folie qu’il ait vu de sa vie. Les gens étaient partis et le peu qui restait était traqué par des monstres, des gens qui avaient perdu la raison et leur âme, au point que leurs corps pourrissaient. Les vivants avaient eux aussi changés avait il dit, mais il restait vague à ce sujet.

Il a vu un homme se faire déchiqueter et manger vivant par ces bêtes, et ce même homme s’était relevé avec des blessures insensées qui auraient dû le laisser à terre à jamais. Son regard avait perdu son humanité m’avait dit Aaron et à son regard à lui, je croyais chaque parole qu’il avançait.

Malgré cela, il fallait partir de cette maison, car elle n’avait plus rien pour nous aider à survivre. Les vivres commençaient à manquer, les médicaments également et bouger constamment d’endroit était la méthode pour s’en sortir d’après le plan qu’on a mis en place.

En voiture pour Snyder, je vis sur la route les créatures que m’avait dépeintes mon mari. Des êtres abjectes qui ne semblaient plus être en vie, je le voyais dans leurs regards. La vue de ces choses m’avait retourné l’estomac et l’esprit, le monde n’était vraiment plus ce qu’on avait connu, cela m’avait tellement bouleversé que je ne savais plus quoi croire ; était ce réel ? Quand on finit par s’arrêter à cause des bouchons de voitures abandonnées sur la route et le nombre de charognes présentes, on décida de s’installer dans un motel à l’entrée de la ville, Aaron s’était chargé de nous frayer un chemin jusqu’à là-bas tandis que je restais dans la voiture à me cacher de ce qui pourrait apparaître et m’ôter la vie.

Dans une discrétion difficile, nous étions parvenus au moins jusqu’à l’entrée, mais arrivés à peine aux chambres, ils sortirent de partout, car je n’avais pas fait attention au verre à terre qui faisait du bruit sous ma chaussure. Ces choses qui étaient pourtant il n’y a pas si longtemps humaines, foncèrent sur moi pour tenter de m’enlever ma vie, mais Aaron, dans un courage admirable s’était mis à me défendre et à prendre toute l’attention des monstres. Il me poussa dans une chambre pour fermer la porte et de là, il ouvrit le feu sur ces choses à deux doigts de l’agripper.

Vu leur nombre, je ne pouvais sortir l’aider, mais je le suppliais de courir pour sa vie. Après quatre coups de feu, j’entendis les cadavres ambulants partir de plus en plus loin et plus aucun coup de feu ne retentit. Dans une frayeur immense, horrifiée, je ne sortis aucunement de ma chambre en piteux état. Il y avait des taches de sang partout et les affaires des précédents locataires étaient éparpillées sur le sol, le tout dans une atmosphère lugubre et pesante.

La nuit n’avait pas été facile tandis que je pensais au pire, je priais pour que la vie d’Aaron soit saine et sauve. J’étais désemparée, seule et j’avais pleuré toutes les larmes de mon corps en pensant aux proches que j’avais perdus jusqu’ici. C’est à ce moment qu’un homme toqua à ma porte. Dans une peur immense, je ne pus donner une réponse sur l’instant, mais laissant le temps gagner du terrain, il prit l’initiative et se présentait comme étant quelqu’un qui pouvait m’aider ; il se prénommait Raphaël. Il me proposait à moi de m’accueillir dans un endroit singulier où je serais à l’abri et où je n’aurais plus jamais faim et soif.

Il était un homme à part comme intouchable par rapport à la situation actuelle du monde, il était d’une propreté et d’un calme déroutants. Finalement convaincue par ses paroles et son honnêteté, je le suivis dans le but de vivre et de ne pas succomber dans une horreur pareille.

Sur la route, je n’entendais que le vent porter les plaintes de la ville, chuchotant sa liberté réprimée par l’intermédiaire des vitres cassées de maisons qui pourtant il n'y a pas si longtemps étaient animées par le rire des enfants. Tout cela avait changé si vite alors que nous n’étions que le 7 juin 2034.

Arrivés devant l’endroit qui devait assurer ma nouvelle vie, je me rappelle mettre signée intérieurement de la croix du Christ, car lui seul avait ma vie entre ses mains pleines de bonté. Moi, je ne croyais plus en grand-chose mise à part à cela et que cet homme pouvait certainement assurer mes besoins lui qui a su comment m’adopter et m’amener ici d’une façon dont lui seul avait le secret.

Maintenant, Dieu serait mon chemin de croix me disais je, mon seul repère dans ce monde damné par l’horreur et le chaos. Ma motivation, mon seul but serait de retrouver mon mari par n’importe quel moyen, peu importe le tribut à payer, voilà mon moteur.
Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A

Triss Anderson


Fiche de personnage
Points de RP:
Florence Mary Friedmann Debuba1119/1200Florence Mary Friedmann Videba10  (19/1200)
Etat Mental:
Florence Mary Friedmann Debuba10100/100Florence Mary Friedmann Videba10  (100/100)
Destin:
Florence Mary Friedmann Debuba180/300Florence Mary Friedmann Videba10  (0/300)
Réputation:
Florence Mary Friedmann Debuba170/500Florence Mary Friedmann Videba10  (0/500)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Triss Anderson

Mer 7 Aoû - 22:41
Bienvenue Florence, bonne chance pour ta fiche ;)
Equipement Porté :
Première main
-
Seconde main
-

Ceinture 0/2
Enc. 3 max
-
Poches 0/4
Enc. 1 max
-
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 3/3 : Flec. (6)
Tête : -
Epaule : Occupée
Redhead Toxik Flec. (9)
M02
Torse : Plastron (18)
Dos : Grand sac (12)
Bras : -
Flancs : Musette (5)
Taille : -
Jambes : Holster (2)
Beretta 96 10C .40 (2)
Véhicules 1/3
Clé de GMC Terrain 3/3
Contenants Personnels :
Dos 5/30
Grand sac
Kit de crochetage (3)
.40 S&W 2/3 (2)

Flanc 0/10
Musette
-

Coffre 70/200
GMC Terrain
Stock de maçon (35)
Pièces détachées (35)

Florence Friedmann


Fiche de personnage
Points de RP:
Florence Mary Friedmann Debuba110/0Florence Mary Friedmann Videba10  (0/0)
Etat Mental:
Florence Mary Friedmann Debuba10100/100Florence Mary Friedmann Videba10  (100/100)
Destin:
Florence Mary Friedmann Debuba180/0Florence Mary Friedmann Videba10  (0/0)
Réputation:
Florence Mary Friedmann Debuba170/0Florence Mary Friedmann Videba10  (0/0)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Florence Friedmann

Mer 7 Aoû - 22:47
Merci énormément !
Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A

Florence Friedmann


Fiche de personnage
Points de RP:
Florence Mary Friedmann Debuba110/0Florence Mary Friedmann Videba10  (0/0)
Etat Mental:
Florence Mary Friedmann Debuba10100/100Florence Mary Friedmann Videba10  (100/100)
Destin:
Florence Mary Friedmann Debuba180/0Florence Mary Friedmann Videba10  (0/0)
Réputation:
Florence Mary Friedmann Debuba170/0Florence Mary Friedmann Videba10  (0/0)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Florence Friedmann

Ven 9 Aoû - 1:12
Fiche terminée !
Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: