Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
Fiche de personnage Points de RP: (0/0) Etat Mental: (100/100) Destin: (0/0) Réputation: (0/0) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Mer 7 Aoû - 22:29
Fiche d'identité
Prénom(s) : Florence Mary
Nom : Friedmann
Né(e) le : 05/04/2007
À : Dallas, état du Texas aux Etats-Unis.
Métier : Opératrice des appels d'urgences du 911.
Langue(s) : Anglais et des notions d'Italiens basiques.
À-propos
Thème musical :
Feat : Florence Pugh Type : Rescapé
Description Physique
Taille : 1m 62
Silhouette : La jeune femme possède une carrure assez svelte.
Couleur des Yeux : Des yeux de couleur verte.
Couleur des Cheveux : Elle a les cheveux châtains.
Traits du Personnage : Florence possède des traits fins, sans prononciation particulières ou exagérées sur son visage.
Cicatrices et Tatouages : De multiples cicatrices fines, petites et blanchâtres le long de ses cuisses et de son dos. Son seul tatouage est une croix chrétienne sur sa poitrine au niveau de son cœur.
Description psychologique
Avant l'Apocalypse
Florence Mary Friedmann se présente rapidement comme une femme énergique, pleine d’entrain quand il le faut, elle est serviable et empathique, prête à toujours donner tout ce qu’elle a pour autrui, ayant grandi dans un esprit altruiste.
Elle peut se montrer peureuse et souvent s’isoler quand quelque chose la met simplement en colère ou dans une tristesse certaine. Pourvue d'une certaine franchise dans certains moments de colère, elle garde généralement la tête froide dans les évènements de la vie quotidienne. La jeune policière a souvent eu du mal à se confier malgré son côté très humain, mais elle ne sait pas pour autant cacher ses émotions quand elles sont trop fortes. Quand l’ambiance le permet et qu’elle est entourée de personnes qu’elle connaît depuis un moment, elle se permet de petits traits d’humour dans la conversation qu’elle entretient ; elle est aussi profondément loyale et pleine d’envie, mais quand la peur prend le dessus, son instinct de survie prime sur le reste.
Depuis l'Apocalypse
Depuis l’apocalypse, elle se rend maintenant compte à quel point la vie peut partir de tout à rien en une seconde. Florence se complait souvent dans un mutisme qui lui permet de ne pas vriller, tellement sa tête est pleine de souvenirs douloureux. Son regard est comme un livre ouvert, on peut y lire très facilement la colère, la tristesse ou la peur qui s’expriment sans qu’elle n’ait le contrôle sur aucune de ces émotions citées.
Elle a remplacé une partie de son altruisme par un désintérêt pour les personnes en général, se manifestant par le silence et l’isolement. Bien qu’elle ait gardé son caractère timide et sensible, ses émotions aux manifestations plus importantes et pesantes, influent souvent sur ses choix, qui peuvent souvent résulter par une rétention de faire un choix, un langage verbal peu adapté ou un isolement sur elle même, car Florence peut se montrer en réalité lunatique depuis l'apocalypse, mais en rien cela n'a fait d'elle une personne violente. Tout cela, arrive surtout aux personnes à qui elle ne semble montrer aucun intérêt ou peu de confiance. Ceux qui ont un peu de son estime, verront une autre facette de Florence, compatissante et un peu plus bavarde.
Dans sa quête de retrouver son mari, son optimisme et sa détermination sont des qualités et qui peuvent être une source d’inspiration pour les personnes qui peuvent l’entourer.
Histoire jusqu'à l'Apocalypse
Enfance & Adolescence
Florence Mary Aufmann, de son nom de jeune fille, est née aux États-Unis d'Amérique, dans l'état du Texas à Dallas. Fille cadette d'une famille de cinq membres, dont elle-même, ses deux parents, son frère et sa sœur aînée. D’origine américaine, elle tient ses traits et son prénom de la part de lointains parents italiens du côté de sa mère biologique, un détail, car sa mère parle couramment italien, a de la famille au pays et a décidé de nommer sa fille par le nom d’une ville italienne où sa famille à elle vit actuellement : “Florence”.
La matriarche de la famille est américaine et se nomme Mary Anne Aufmann. Elle est aide-soignante et ne possède pas une histoire compliquée ou à l'eau de rose. Elle a connu le père de Florence quand elle avait 20 ans, et deux ans après, ils eurent leur première fille.
Le père de la famille se nomme Joshua Christian Aufmann. Il a été brièvement militaire avant de rejoindre la police de Dallas. Lui a connu une vie un peu plus difficile, car son père était un homme qui ne pensait qu'au travail et à l'alcool et il y consacrait plus de temps qu'à ses enfants. Sa mère était une femme qui n'était pas très heureuse de vivre, mais il savait que ses deux parents étaient là pour lui en cas de problème, alors il s'est souvent dit que ce n'était pas si dramatique que ça. Alors il prit ses leçons pour ne pas les reproduire dans sa famille à lui.
Sous les enseignements de ses parents, pour une éducation correcte et une scolarité sans accroc, Florence a souvent pris exemple sur son père qu'elle idolâtrait par-dessus tout au monde. C'était un homme parfois dur, froid et qui aimait raconter des récits qui l'avaient inspiré lui à devenir l'homme qu'il était aujourd'hui.
La petite qu'elle était l'a toujours vu comme le héros de Dallas, surtout quand il pouvait rentrer à la maison avec son uniforme de police, ce qui était rare et pas tout le temps autorisé.
Cela a forgé sa personnalité et son caractère au quotidien, où son seul régulateur était son père et ses conseils souvent sages. Quand elle pleurait, il séchait ses larmes et lui racontait une histoire qui était très souvent la sienne.
Sa scolarité n'a pas été couronnée de succès, mais ce n'était pas une mauvaise élève pour autant. En réalité, c'était souvent son attitude à la récréation ou en sport en équipe qui lui valaient des remarques peu reluisantes sur ses notes.
Pourtant, ça ne l'a pas ralenti dans son parcours en général, et elle a pu après tout ce temps décrocher le High School Diploma.
Maintenant avec les moyens de faire ce qu’elle voulait, Florence n’a pas hésité à se jeter dans les bras de l'académie de police, voulant à tout prix être comme son père, car l’université se trouvait être trop chère et surtout, ce n’était pas ce qu’elle voulait faire de sa vie.
Sa sœur aînée avait suivi le chemin de sa mère, le frère était dans des études en informatique pour le compte d'entreprises qui géraient les énergies, mais elle, c'était de loin la seule qui ressemblait à son père et qui était d'ailleurs la plus proche de lui des trois enfants que les deux parents avaient pu avoir.
Pré-Apocalypse
Florence a réussi à passer les concours de police en apprenant à se contrôler un minimum et à respecter la hiérarchie. Elle avait également pu passer son permis voiture en même temps pour pouvoir pleinement avoir la capacité d’effectuer son métier. Une fois dans la police, tout ce qui ne pouvait pas être comme dans les récits de son père l’agaçait un peu, mais lorsqu’elle apprenait les ficelles du métier et pouvait mettre à exécution ses connaissances fraîchement acquises, elle ressentait en elle une passion réelle et ardente pour son travail, ce qui la rendait heureuse.
Deux ans après son entrée dans la police de Dallas, elle put se louer un appartement plutôt simple mais très pratique. Elle n’a jamais eu la folie des grandeurs et le minimum lui suffisait toujours très bien.
Ses loisirs se comptaient à peine sur les doigts d’une main, car elle appréciait beaucoup sa solitude et le temps qu’elle pouvait passer dans la lecture, à penser ou à pratiquer du sport même le soir avant de se coucher. Le tir au stand, les soirées au bar avec les collègues ou voir ses parents, son frère et sa sœur pour profiter d’un repas dans une joie certaine, étaient les choses qui la rapprochaient des autres.
Florence n’avait jamais vraiment eu de petits copains, rien de bien sérieux en tout cas, car ce n’était jamais le moment où aucun n’avait le cran de se frotter à la tête timide qu’elle était. Pourtant, à l’âge de 23 ans, elle réussit à trouver un homme qui lui convient parfaitement, mais il y a une problématique réelle, car il était lui aussi policier dans une autre branche de la police, celle des stupéfiants, il est illégal de fréquenter un autre policier de son secteur.
Après un certain temps à avoir de temps en temps travaillé ensemble, malgré leurs branches respectives, ils eurent un coup de foudre à force de se connaître.
L’Américaine avait fait ses preuves dans la police, sa relation avec Aaron avait continué de bon train et ils finirent par se marier après deux ans de relation. Florence prit une place méritée dans les services du 911 en tant qu’opératrice responsable, changeant donc de métier. Elle voulait prendre une pause mesurée dans sa carrière dans la police ; ils purent alors se marier sans problème.
En 2034, avant les faits, elle mène toujours une vie qu’elle apprécie. Ayant une maison, un mari, un chien et une tranquillité qu’elle n’échangerait pour rien au monde.
31 Mars 2034
Le 31 Mars 2034 fut une journée ordinaire pour Florence. Elle travaillait, s’occupait et rentrait chez elle pour s’occuper de son mari ou de personnes qu’elle apprécie, plus particulièrement de ses voisins plus âgés qui demandaient souvent à voir la jeune femme pour de l’aide ou parler un peu. Le soir, se posant pour regarder les informations, normalement elle coupait les choses qui pouvaient rappeler les mauvais appels d’urgences assez traumatisants de son travail, mais ici, beaucoup de chaînes parlent d’un accident terrible à Los Angeles et d’un qualificatif précis pour ce mot : « zombie ».
La brune s’était un peu plus montrée pensive face à ces évènements, à cette inquiétante attaque et à cette violence si gratuite et brutale. Pour elle, ce n’était qu’un fait divers sur le moment, mais pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de penser que ce n’était pas anodin ; une pensée qu’elle ne saurait pas encore expliquer à l’heure d’aujourd’hui.
Semaine 1
La semaine commençait et rien ne pouvait prévoir une chose aussi inquiétante attaquer les États-Unis. Florence n'avait jamais connu une chose pareille et personne d'ailleurs quand les plus grandes villes étaient mises sous quarantaine.
Les appels d’urgences au centre d’opérateurs du 911 étaient plus fréquents, beaucoup de personnes viraient dans la paranoïa, par peur du voisin au comportement étrange concernant cette épidémie dont beaucoup ignoraient les exacts symptômes. Parfois, ces appels étaient justifiés, mais souvent par une cause extérieure à ce qui se passait réellement. Alors Florence répétait la même chose, qu’il ne fallait pas s’inquiéter, suivre les ordres des autorités compétentes et retransmettre les mêmes informations diffusées à la télévision et par les forces de l’ordre.
L’Américaine a continué à travailler malgré une fatigue importante et un esprit surchargé par plus d’appels que d’habitude. Elle voyait que la cadence des appels ne cessait jamais de monter au fil des jours, et cela avait un rapport évident avec ce qui se passait ces jours-ci et la peur qu’engendrait cette étrange épidémie.
Semaine 2
Les choses prenant une escalade démesurée, Florence ne retourna pas au travail, décidant de déserter son secteur pour être avec son mari. Aaron déserta également, malgré une importante demande des forces de l'ordre sur le terrain pour contenir les débordements civils et criminels, mais les militaires semblaient être ceux qui devaient prendre le relais désormais, alors il a pu se faire absent rapidement, en fuyant son métier, pour s'occuper également de sa famille, ce qui était sa priorité absolue.
Ils prirent leurs affaires et décidèrent de prendre la route pour rejoindre la famille d'Aaron, toujours à Dallas, au Texas. De là, la famille Aufmann, installée à Chicago de leur côté à cause de longues vacances prises il y a quelques mois, devait également les rejoindre, bien qu’elle se trouvait bien plus au nord. Avec les nouvelles qu’ils apportaient, leur situation était tendue et dangereuse, mais Florence espérait beaucoup qu’ils s’en sortent indemnes sur les routes pour les rejoindre à temps. Cependant, ils n’étaient vraiment pas certains de pouvoir passer les états avec les restrictions et le danger. D’ailleurs, les nouvelles se faisaient de moins en moins fréquentes de leur côté et quand il y en avait, elles étaient très préoccupantes. La sœur de Florence, Eva, se trouvait déjà à Dallas avec son mari, même s'il était militaire et donc absent pour le moment. Le frère de la famille, lui, était dans le comté de Burke en Géorgie. Il ne pouvait pas descendre dans le sud pour le moment à cause de ses compétences qui étaient demandées pour une partie de la gestion informatique d’une centrale nucléaire ; la centrale nucléaire de Vogtle. Le couple voulait prendre un peu d'avance pour rejoindre le domaine du beau-père de Florence.
Pour la première fois de sa vie, l’ancienne agent de police avait peur, véritablement horrifiée du monde qui l’entourait. Ces gens tout autour, les quelques pénuries déjà annoncées, les vagues de violences et de personnes infectées dans le pays et le flou sur la situation épidémique ; elle se demandait si tout ça n'avait pas des allures de punition divine. Loin d'elle l'idée d'une justification spirituelle pareille, car bien qu'elle soit croyante et pratiquante dans la religion chrétienne, elle ne laisse jamais de telles choses prendre le dessus dans des moments pareils, mais la situation était tout sauf anodine et cette idée trottait dans sa tête alors que le sort du monde était en train de basculer.
Ils s'installèrent sur la terre du père d'Aaron et ils furent en tout quatre personnes à rester dans la maison : Florence elle-même, Aaron Friedmann, Eva Ortiz-Aufmann et Josef Friedmann, le patriarche de la famille. Ils avaient suffisamment de place, de choses pour s'occuper et dans un quartier un minimum protégé, même si cela ne voulait bientôt plus rien dire.
C’était une grande maison avec un grand terrain. Décorée en majorité avec du gros bois, des clôtures en fer, une cave aménagée et une cabane pour le bricolage ; c’était un endroit parfait pour un ancien militaire qui profite de sa retraite, la plupart du temps seul.
Florence a très vite plus reçu de réponses de la part de ses parents, l’inquiétude montait chaque jour, car son père et sa mère ne passaient pas la porte.
Semaine 3
« La vie a beaucoup changé depuis déjà plusieurs jours. On évite d’aller dehors, de parler aux autres, de suivre les actions de personnes qui pensent que la violence est la clé. Aujourd’hui, on est le 21 avril 2034 et j’ai peur. J’ai peur pour ma vie, pour mes proches et pour le monde. Des hommes mangent d’autres hommes, une vague de violence sans précédent fait tomber les institutions et la mort semble revendiquer ses territoires. S'il y a un Dieu là-haut, s’il vous plaît, c’est le moment de nous aider. Mes parents me manquent et je prie pour qu’ils aillent bien. Ce sont de bonnes âmes, de bonnes personnes. »
Rester à la maison dans des conditions stressantes au vu de la situation n’arrangeait pas la peur et la pression sur la famille. Le beau-père de la jeune femme était un vétéran de l’armée, adepte du port d’armes. Il en avait chez lui et cela pouvait apaiser les esprits dans un cas de figure où ces choses à la télévision ne seraient pas si loin d’ici. Les militaires dehors protégeaient encore les environs, car le Texas n’était pas tombé malgré la destruction et les morts ; comme le dernier rempart encore debout face à une menace lourde de conséquences. Observer à la télévision les horreurs de ce monde faire surface, dans un bain de sang absurde et horrifique, le tout recouvert d’une épaisse couche de cendres étouffantes, tout ça dans les villes tombées aux mains de la mort elle-même. Le monde connu tombe comme un château de cartes et rien ne donne de l’espoir pour la suite des événements.
La famille vit ces jours avec peur, angoisse et colère. Florence est horrifiée à l’idée du sort de son frère et de ses parents, car tous ne donnent plus de nouvelles, plus de signes de vie depuis la semaine dernière. Le Texas semble peu à peu se couper des autres États et rien que penser de ne plus les revoir la met dans un état de tristesse certain ; surtout quand les réseaux ont été coupés et que l’isolement commençait. Le fait de ne plus rien savoir sur ce qui se tramait rajoutait un sentiment de pression immense : tout le monde était perdu sur la marche à suivre.
Semaine 4
Dallas était devenue une ville plus dangereuse pour les membres de la maison qui étaient témoins de groupes militaires défilant régulièrement et des débordements de civils fréquents aux alentours. Croyant à un possible soulèvement ici, ils décidèrent de quitter le foyer pour suivre les routes qui mèneraient la famille loin des problèmes d’envergure ; du moins, c’est ce qu’ils pensaient. Un ami de la famille avait une maison hors de la ville à Colorado City dans le comté de Mitchell, à l’ouest de Dallas, suffisamment éloignée pour se sentir un peu plus en sécurité qu’en ville à l’heure actuelle. Le grand-père, essayant de s’informer grâce aux autorités de la zone établie, a pu définir un itinéraire qui serait moins sujet aux bouchons ou aux dangers, mais il le prévient tout de même que ce serait un voyage périlleux que de partir de Dallas maintenant.
Mais ils quittèrent la maison tout de même pour se rendre sur les routes de Dallas, toujours à l’ouest de celle-ci, une route en particulier semble plus vide que les autres, après la ville de Weatherford, la 180. Avec une seule voiture, un SUV, pour plus de capacité de transport et une seule voiture pour éviter de se perdre. Ils finirent, malgré plusieurs contrôles et des détours redondants, par croire que le pire ne pouvait que se trouver en ville ou plus loin encore ; cela ne reste que des suppositions depuis la chute des communications et des réseaux. Dans une ligne droite où il n’y avait personne à part les deux voitures, ils commencèrent à accélérer pour gagner du temps sur leur trajet de quelques heures qui commençait à s’être rallongé.
Le beau-père qui conduisait crut entendre à la radio une voix sortir du bruit de fond ; une radio qu’il gardait allumée par espoir d’entendre des nouvelles. Malheureusement, ce n’était rien d’autre qu’une impression, car il n’y avait aucun signal.
Ces secondes d’inattention font qu’au moment d’emprunter un virage, il était déjà trop tard pour effectuer la manœuvre habituelle. Avec une vitesse élevée et les tentatives désespérées de rattraper son coup, il frappa quelques secondes après en patinant à cause du freinage intensif, les protections en métal de la route. Brisant la voiture sur tout le devant ; le père d’Aaron décéda sur le coup. Tandis que les autres prirent le choc à l’arrière d’une manière différente.
Cet accident fut brutal et si soudain. Florence se trouvait à l’arrière avec Aaron, sa sœur était devant avec le conducteur et, par ce billet, elle a pris d’importants dégâts également. Florence fut blessée et sonnée, mais elle était encore en vie. Son mari, ayant été le plus chanceux, se trouve d’ores et déjà dehors, essayant de garder Florence et les autres conscients. Les airbags s’étaient activés et les ceintures étaient attachées pour tout le monde, mais ce n’est pas ce qui pouvait sauver à tous les coups.
La fumée de l’accident aveuglait et encombrait les bronches des survivants, mais Aaron, habitué de ces interventions, prend les choses en main et sort Florence saine et sauve du véhicule et fait de même avec sa sœur qui se trouve à être la moins chanceuse. Sa tête a pris un choc d’une puissance encore plus importante, car lors de l’accident, elle était du côté où la voiture s’était pris le choc le plus important.
Il la déposa et constata qu’il était déjà trop tard pour elle ; sa boîte crânienne était en partie enfoncée et elle vivait ses derniers instants sans réellement avoir conscience de sa dernière minute en ce monde. Florence, bien que dans les vapes, demanda à Aaron de sauver sa famille en étant en larmes. Elle s’évanouit peu de temps après ses paroles et de là, c’est le trou noir. Tout ceci se déroula le 4 mai 2034.
Après ce malaise, elle se réveilla dans une maison dans un désordre complet, mais tout était propre et dans une ambiance calme. La nuit était tombée, il y avait une lanterne sur la table qui éclairait les cadres photo d’une famille qu’elle ne connaissait pas. Elle était recouverte de bandages et allongée dans le canapé, incapable de réellement bouger, tellement sa tête lui faisait mal, qui était d’ailleurs aussi lourde qu’une boule de bowling ; du moins, c’était son ressenti.
Aaron n’était pas là, mais une lettre avait été laissée sur l’accoudoir du fauteuil à son égard.
"Mon amour, je t’ai ramené ici après notre accident, proche de la ville de Snyder à Midway, toujours sur la route 180. Je vais bien et je pars chercher des secours au plus vite. Eva et Papa n’ont pas survécu au crash, je suis profondément désolé. Ne sors sous aucun prétexte, tu es blessée et je m’en voudrais de savoir qu’il t’est arrivé quelque chose par ma faute.
Sois forte comme tu l’as toujours été, je t’aime.
Aaron.”
La lecture de cette lettre la plongea dans une tristesse et une inquiétude énormes et grandissantes. Son beau-père n’a pas eu la chance de sortir du véhicule qui l’a piégé à l’intérieur et le corps d’Eva, la sœur de Florence, avait été laissé sur le bord de la route, car Aaron ne pouvait transporter les deux personnes, alors il a privilégié la survie de sa femme à tout prix. Son mari était parti chercher de l’aide, la laissant dans une maison calme, sans danger où les propriétaires ont déjà plié bagages. L’accident l’ayant rendu vaseuse et blessée, elle se reposa en ayant des suées importantes à cause de la douleur dans tout son corps.
À Partir de la Semaine 5
Je rêvais de mes proches dans un sommeil horrible, chacun à son tour, je voyais la terreur s’accaparer leur regard alors que tous semblaient trouver une mort horrible dans un son strident et brutal. Ce cauchemar compressait ma poitrine comme si on plaçait mon cœur dans un étau métallique froid et humide de par mes larmes.
Je finis quand même par me réveiller, et une soif insatiable me prit la gorge, une envie urgente d’eau m’avait pris la force de tout mon être. Essayant d’agripper de par mes doigts une bouteille d’eau mise à ma disposition, car Aaron avait déposé les sacs de vivres qui étaient dans la voiture juste sur le côté à ma portée.
Maladroite et encore faible, je tombai du sofa et fis en même temps table rase, littéralement, du contenu posé sur la table en verre à côté, où des cadres de photos de famille et un vase en cristal étaient posés. Des fragments très fins de verre furent à terre et je me redressai après ma chute dans ce nouveau décor au sol. En ayant entendu le verre se briser, cela donnait des échos terribles dans mon crâne, comme si on me perçait la boîte crânienne avec une perceuse.
À quatre pattes, ayant lâché un cri de douleur après cette sensation et cette souffrance indescriptible, des larmes coulèrent de mes yeux tandis que je voulais me boucher les oreilles. Je finis avec une main sur mon oreille droite et l’autre pour me tenir au canapé, mes ongles entrant dans l’accoudoir et ma bouche grande ouverte, suppliant que ça s’arrête.
Je pensais que si j’avais si mal, c’est parce que je venais de ressentir de nouveau le choc de l’accident dans ma tête à cause du bruit du vase en verre qui résonnait d’ailleurs dans mon être à ce moment-ci.
Quand cela fut passé, après une dizaine de minutes environ, je réussissais enfin à me lever bien que j’étais restée à terre dans les bouts de verre. Mes cuisses étaient légèrement entaillées un peu partout, après avoir eu la pire douleur de ma vie. Je pris le temps de m’allonger de nouveau, me débarrassant de mes anciens bandages pour en placer de nouveaux au niveau de mes jambes. Cela avait été fait moins soigneusement qu’Aaron, mais ils étaient propres et j’avais pu appliquer un désinfectant en spray au préalable sur les multiples coupures. Je voulais voir où je me trouvais et surtout quel jour il pouvait être. Me rappelant de la lettre qui était datée, je supposai qu’on était le 5 mai 2034 et je ne m’étais pas trompé. J’enfilais ensuite un haut convenable pour prévenir le froid causé par l’épuisement physique et doucement, je repris ma sieste en ayant pris soin de prendre des antibiotiques de la trousse de soin et un antidouleur basique, car je n’avais pas quelque chose de plus fort à prendre.
Nuit après nuit, j’essayais de récupérer en attendant patiemment la venue de mon mari, mais il ne vint qu’après une semaine. L’inquiétude avait grimpé et mes maux, dont l’origine remonte à l’accident, ne me permettaient pas d’aller le chercher plus tôt. Les flacons d’antidouleur n’allaient pas durer éternellement et l’eau potable commençait à manquer, mais heureusement, il revint. Quelque chose en lui avait changé, son regard n’était plus le même, mais il refusait de me dire pourquoi quand je lui demandais ce qu’il avait vu dehors ; je ne l’avais jamais vu ainsi.
Il disait qu’il avait réussi à trouver une voiture à Snyder qui était seulement amochée au niveau de la batterie et de la carrosserie, mais qu’il avait pu facilement la remplacer. Pour les médicaments, presque tout avait été pris, mais il avait réussi à en obtenir un peu, mais rien d’extraordinaire. En vérité, il ne semblait plus vraiment optimiste, mais il disait que Snyder, qui se situait juste à côté, était une chance de pouvoir trouver les bons outils pour me guérir malgré un certain danger.
Il m’avait laissé me reposer et s’était occupé de tout le reste à la maison. Il avait son arme en permanence sur lui et s’était muni d’une batte de baseball. Il avait d’étranges protections sur ses avants bras et il mettait un pull bien couvert malgré la chaleur quand il venait de sortir autour de la maison. Aaron s’occupait de la nourriture, de l’eau, de la sécurité et des fortifications de fortune dans la maison pour s’assurer qu’il n’y aurait aucune intrusion, tandis que moi je me reposais après dommages causés l'accident.
La demeure où je me trouvais avait un récolteur d’eau de pluie, et les gens qui vivaient ici avant possédaient une gazinière qui était alimentée par une bonbonne de gaz qui était heureusement suffisamment remplie pour réchauffer de l’eau quand on en avait besoin.
La nourriture apportée ici était pour le plus gros de la viande séchée et des conserves qu’on réchauffait quand il le fallait vraiment, ne risquant pas les maladies passagères.
Tout ce manège a duré un mois entier, celui de mai en particulier, du 5 mai jusqu’au 4 juin. J’avais récupéré, mais je n’étais pas assez forte pour un trajet dangereux et à pied, c’est pour ça qu’Aaron, bricoleur de passion et donc connaisseur, avait rafistolé pendant tout ce temps la voiture. Tout ce que j’ai pu faire ici, c’était me reposer et parler avec mon mari pour le déceler de cette coquille. C’est de sa bouche que j’ai appris les nouvelles.
Bien qu’il n’ait pas eu besoin de me raconter ce qu’il a dû faire, il m’a dit que la ville était la pire folie qu’il ait vue de sa vie. Les gens étaient partis et le peu qui restait était traqué par des monstres, des gens qui avaient perdu la raison et leur âme, au point que leurs corps pourrissaient. Les vivants avaient eux aussi changé avait il dit, mais il restait vague à ce sujet.
Il a vu un homme se faire déchiqueter et manger vivant par ces bêtes, et ce même homme s’était relevé avec des blessures insensées qui auraient dû le laisser à terre à jamais. Son regard avait perdu son humanité, m’avait dit Aaron, et à son regard à lui, je croyais chaque parole qu’il avançait.
Malgré cela, il fallait partir de cette maison, car elle n’avait plus rien pour nous aider à survivre. Les vivres commençaient à manquer, les médicaments également, et bouger constamment d’endroit était la méthode pour s’en sortir, d’après le plan qu’on a mis en place.
En voiture pour Snyder, je vis sur la route les créatures que m’avait dépeintes mon mari. Des êtres abjects qui ne semblaient plus être en vie, je les voyais dans leurs regards. La vue de ces choses m’avait retourné l’estomac et l’esprit, le monde n’était vraiment plus ce qu’on avait connu, cela m’avait tellement bouleversé que je ne savais plus quoi croire ; était-ce réel ? Quand on finit par s’arrêter à cause des bouchons de voitures abandonnées sur la route et du nombre de charognes présentes, on décida de s’installer dans un motel à l’entrée de la ville, Aaron s’était chargé de nous frayer un chemin jusqu’à là-bas tandis que je restais dans la voiture à me cacher de ce qui pourrait apparaître et m’ôter la vie.
Dans une discrétion difficile, nous étions parvenus au moins jusqu’à l’entrée, mais arrivés à peine aux chambres, ils sortirent de partout, car je n’avais pas fait attention au verre à terre qui faisait du bruit sous ma chaussure. Ces choses, qui étaient pourtant il n’y a pas si longtemps humaines, foncèrent sur moi pour tenter de m’enlever ma vie, mais Aaron, dans un courage admirable, s’était mis à me défendre et à prendre toute l’attention des monstres. Il me poussa dans une chambre pour fermer la porte et de là, il ouvrit le feu sur ces choses à deux doigts de l’agripper, hurlant de me taire et de rester ici, et puis, loin dans ces sons de grognements, j’entendis difficilement qu’il me promettait qu’il allait revenir.
Vu leur nombre, je ne pouvais sortir l’aider, mais je le suppliais intérieurement de courir pour sa vie tandis que je me faisais silencieuse pour éviter d’attirer leur attention, obéissant à ses possibles dernières volontés. Après quatre coups de feu, j’entendis les cadavres ambulants partir de plus en plus loin et plus aucun coup de feu ne retentit. Dans une frayeur immense, horrifiée, je ne sortis aucunement de ma chambre en piteux état. Il y avait des taches de sang partout et les affaires des précédents locataires étaient éparpillées sur le sol, le tout dans une atmosphère lugubre et pesante.
La nuit n’avait pas été facile alors que je pensais au pire. Je priais dans l'espoir qu'Aaron s'en sorte sain et sauf. J’étais désemparée, seule et j’avais pleuré toutes les larmes de mon corps en pensant aux proches que j’avais perdus jusqu’ici. C’est à ce moment qu’un homme toqua à ma porte, dans une peur immense. Je ne pus donner une réponse sur l’instant, mais laissant le temps gagner du terrain, il prit l’initiative de se présenter comme étant quelqu’un qui pouvait m’aider ; il se prénommait Raphaël. Il me proposait à moi de m’accueillir dans un endroit singulier où je serais à l’abri et où je n’aurais plus jamais faim et soif.
Il était un homme à part comme intouchable par rapport à la situation actuelle du monde, il était d’une propreté et d’un calme déroutants. Finalement, convaincue par ses paroles et son honnêteté, je le suivis dans le but de vivre et de ne pas succomber à une horreur pareille, car je n’avais plus beaucoup d’espoir quant à la survie de mon mari dans un monde pareil.
Sur la route, je n’entendais que le vent porter les plaintes de la ville, chuchotant sa liberté réprimée par l’intermédiaire des vitres cassées de maisons qui, pourtant, il n’y a pas si longtemps, étaient animées par le rire des enfants. Tout cela avait changé si vite alors que nous n’étions que le 7 juin 2034.
Arrivé devant l’endroit qui devait assurer ma nouvelle vie, je me rappelle mettre signée intérieurement de la croix du Christ, car lui seul avait ma vie entre ses mains pleines de bonté. Moi, je ne croyais plus en grand-chose mise à part à cela et que cet homme pouvait certainement assurer mes besoins, lui qui a su comment m’adopter et m’amener ici d’une façon dont lui seul avait le secret.
Maintenant, Dieu serait mon chemin de croix, me disais-je, mon seul repère dans ce monde damné par l’horreur et le chaos. Ma motivation, mon seul but serait de retrouver mon mari par n’importe quel moyen, peu importe le tribut à payer. Voilà mon moteur, malgré mon désespoir qui noie toute avancée.
Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
Triss Anderson
Fiche de personnage Points de RP: (19/1200) Etat Mental: (100/100) Destin: (0/300) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Fiche de personnage Points de RP: (0/0) Etat Mental: (100/100) Destin: (0/0) Réputation: (0/0) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Mer 7 Aoû - 22:47
Merci énormément !
Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
Florence Friedmann
Fiche de personnage Points de RP: (0/0) Etat Mental: (100/100) Destin: (0/0) Réputation: (0/0) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Ven 9 Aoû - 1:12
Fiche terminée !
Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
MJ
Fiche de personnage Points de RP: (0/0) Etat Mental: (0/0) Destin: (0/0) Réputation: (0/0) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Mer 25 Sep - 22:14
Retour Général
Bonsoir Florence,
Comme je le disais à Matthew : navré pour l'attente, d'autant plus que je n'ai pas pu finir le dernier week-end, quand c'est compliqué... c'est compliqué. Mais on y vient.
Concernant l'orthographe, la principale chose à relever est la présence de virgules superflues qui coupent les phrases sans raison, je prends un exemple :
« Pourtant, ça ne l'a pas ralenti dans son parcours en général, et elle a pu après tout ce temps, décroché le High School Diploma (le BAC en Amérique). » devient -> « Pourtant, ça ne l'a pas ralenti dans son parcours en général, et elle a pu après tout ce temps décrocher le High School Diploma. »
Tu peux d'ailleurs supprimer les précisions entre parenthèses, comme dans cette phrase justement.
Autre point récurent : l'utilisation inappropriée du point-virgule, qui revient souvent. Exemple :
« ... beaucoup de chaînes parlent d’un accident terrible à Los Angeles et d’un terme en lice pour qualifier cela; le mot “zombi”. »
Ici, le point-virgule n'a pas de raison d'être puisque c'est toujours la même phrase, de plus, un point-virgule nécessite un espace avant et après, étant donné que son but est, pour faire simple, de rédiger une nouvelle phrase en lien direct d'avec la précédente. Exemple :
« Pour elle, ce n’était qu’un fait divers sur le moment, mais pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de penser que ce n’était pas anodin; une pensée qu’elle ne saurait pas encore expliquer à l’heure d’aujourd’hui. »
-> Ici, tu t'en es bien servi, moyennant l'espace avant manquant. C'est un complément.
Après lecture :
Tu as fait des efforts sur cette fiche, c'est indéniable et je pense que l'aventure peut se tenter, d'autant plus que le type Rescapé te convient beaucoup mieux pour un premier personnage.
À ce stade, ton principal ennemi je dirais est ta narration, le fait de vouloir inclure des métaphores et des tournures poétiques qui rendent les phrases pas mal confuses, voire difficilement compréhensibles. Je pense que tu gagnerais à mettre un peu plus de sobriété pour que ce soit plus clair pour tes futurs partenaires de jeu, sachant que contrairement à un roman qui va s'écrire en solitaire, ici l'interaction entre les personnages - et entre les joueurs - nécessite d'être suffisamment factuel pour que les autres comprennent bien la situation et les enjeux dans les différents textes RP.
De la relecture ne pourra que t'aider, notamment vis-à-vis de la concordance des temps qui pêche pas mal et perd un peu entre passé simple, présent et imparfait notamment. Dans le cadre des textes RPs, je te conseille pour éviter toute problématique de privilégier soit le présent, soit l'imparfait et de t'y tenir de façon générale, gardant la narration au passé pour ses souvenirs et ses pensées. En gros, adopter une méthode d'écriture bien définie.
Description Physique
La mention « assez svelte mais pourtant élancée » est étrange, puisque svelte est plus ou moins la même chose que élancé, à ceci près que, Florence faisant 1m57, elle ne peut pas être élancée tel que tu l'entends. Tu peux rester sur svelte ou assez svelte seulement. Pareillement, dire qu'elle a un minimum de muscles et de traits féminins « évidents » n'a pas de signification particulière, tu peux retirer ces mentions.
Des yeux marron clair avec un reflet verdâtre léger = des yeux noisette. ^^
La mention de traits basiques n'a pas de signification, je te suggère d'opter pour des traits fins, ce qui correspond au visage de l'avatar.
Description Psychologique
Citation :
Elle a un frère et une sœur qui ont des caractères très différents, souvent, à la maison et pour tous les âges par lesquels ils sont passés, ça a été comme l'eau et le feu qui se frappaient de toutes leurs forces.
-> À retirer.
Citation :
Florence a souvent eu du mal à se confier, et donc elle est comme une cocotte-minute prête à exploser lors d'un surplus d'émotions ; bien que son tempérament à exploser s’est de plus en plus allongé avec l’âge et l'expérience.
-> Il doit y avoir un mauvais choix de mot, je ne comprends pas ce que veut dire « allongé » dans cette phrase. Elle s'est assagie avec l'âge ? Ce sont ses épisodes de colère qui se sont espacés ?
Citation :
Son caractère collait à un moment à son travail qui était policier, d'ailleurs, on l'appelait souvent, de par sa taille et son caractère: le Diable de Tasmanie, en référence à l'animal et à son agressivité lors de possibles attaques à son encontre; son répondant est toujours à la hauteur de l'attaque, et quand elle se met à fouiner dans une direction, rien ne l’arrêtait.
-> Pour diverses raisons, liées principalement à la mesure, aux potentielles compétences, à l'histoire qui suit et pour s'assurer de la viabilité de la fiche en général, il est préférable de retirer ce passage.
La description depuis l'apocalypse correspond à une Florence post-Raphaël, mais ça ne peut s'imbriquer dans les jeux à venir. Et pour le coup, ce n'est pas de ta faute, cela va être retiré du modèle de formulaire. Je retirerais cet encadré de la fiche après corrections.
Après lecture de la fiche, il y a un fossé très important entre la description psychologique et le personnage décrit dans l'histoire, qui n'est pas si combattif ni farouche, pas tellement loyal ni tête de mule, et si tu veux mon opinion, j'ai un plus gros affect pour la Florence décrite dans l'histoire qui est beaucoup plus sensible, humaine et palpable, avec un cœur gros comme ça comme qui dirait. Le fait qu'elle déserte son boulot dès les premiers événements et qu'elle n'ose pas affronter les morts par exemple, en s'enfermant dans une chambre à la fin de l'histoire - laissant son mari faire face, peut paraître dessiner un personnage déloyal ou faible, mais ce n'est pas mon point de vue.
Au contraire, je pense que ce genre de réaction qui pourrait nourrir de la culpabilité fait de Florence un personnage que l'on peut comprendre et apprécier puisque l'instinct de survie est fort chez elle et contrairement à ce que l'on peut croire, vouloir survivre, c'est avant tout s'éloigner du danger, comme nos amis les animaux savent le faire. C'est naturel.
On peut se mettre à sa place, et à ce titre, cela reflète bien le fait que les joueurs et les lecteurs en général développent une appréciation et une affection plus fortes pour des personnages dont ils peuvent comprendre les choix et les fautes, à la différence d'un personnage au contraire trop déterminé, trop sûr de lui et trop caractériel ; en somme, trop éloigné.
Enfance & Adolescence
La définition de ses origines est assez étrange, car la mention de lointains parents italiens n'a pas d'intérêt et ne répond ni aux prénoms ni au nom de Florence qui n'ont aucune racine italienne, que ce soit pour Florence, pour Mary ou pour Aufmann.
Supprimer la parenthèse sur le bac comme évoqué plus haut.
Pré-Apocalypse
Citation :
Pourtant, à l’âge de 23 ans, elle réussit à trouver un homme qui lui convient parfaitement, mais il y a une problématique réelle ; car il est son supérieur dans une autre branche de la police, celle des stupéfiants.
-> S'il n'est pas dans la même branche, alors ce n'est pas son supérieur.
Citation :
Une relation compliquée à la base n’avait rien arrangé à une potentielle coopération dans certaines réunions de polices, au début où ils se connaissaient à peine. Ayant découvert que cet homme, Aaron Josef Friedmann, était un ancien faiseur de troubles dans sa jeunesse. Elle ne pouvait s’autoriser à lui laisser une chance de le laisser se présenter pour la personne qu’il était aujourd’hui et non celle du passé.
Mais au moment où elle apprenait à le connaître, c’était un autre homme, et avec Florence ça a été un coup de foudre après une entente vraiment tumultueuse à cause de leurs deux caractères assez explosifs. Elle qui voulait être formée pour être préparée à tous les dangers, elle trouve aussi le plaisir de s’attacher à cet homme qui la comprend mieux que la plupart des autres personnes. Elle se construit à partir de cet homme et inversement.
-> Je ne comprends pas ce passage, aussi bien la raison qui peut amener Florence à se retrouver dans des réunions avec Aaron que le sens des phrases utilisées : qu'est-ce que tu essaies de dire dans ces paragraphes ?
Citation :
L’Américaine avait fait impression sur impression dans la police, sa relation avec Aaron avait continué de bon train et ils finirent par se marier après deux ans de relation, quand Aaron quitta la police régulière de Chicago pour un autre poste et qu'elle prit une place méritée dans les services du 911 en tant qu’opératrice responsable, car elle voulait prendre une pause mesurée dans sa carrière dans la police. Ils purent alors se marier sans problème désormais.
-> Je préfère que soit retirée la mention des « impressions sur impressions » par précaution. ->> Si tu souhaites que Florence s'oriente vers les standards du 911, alors elle a dû demander de repasser par une formation, puisque c'est un métier différent de celui de policier de terrain. Ce n'est donc pas simplement une place à prendre, mais bien un changement de profession pour ainsi dire.
Citation :
Malgré sa nouvelle situation, elle fit pourtant toujours autant preuve de professionnalisme dans son travail, ne manquant pas une occasion pour effectuer son devoir dans la ville où elle est née.
-> À retirer.
Citation :
Après leur mariage, ils emménagèrent au Texas à Dallas, toujours aux États-Unis.
-> Je rebondis ici sur la localisation d'origine : faire naître Florence dans l'Illinois n'apporte rien de particulier à l'histoire, sinon de simplement ne pas démarrer directement au Texas et ça se ressent ici puisque ce déménagement - qui doit impliquer une mutation pour elle comme son mari - tombe un peu comme un cheveu sur la soupe sans réelle raison autre que la nécessité qu'elle soit au Texas pour le contexte. Il est donc préférable de simplement la faire naître, grandir et travailler au Texas directement, il y a des métropoles comme Dallas ou Houston parfaitement en mesure de représenter l'histoire que tu veux illustrer.
31 Mars 2034
Citation :
Le 31 Mars 2034, fut une journée ordinaire pour Florence. Elle travaillait, s’occupait et rentrait chez-elle pour s’occuper de son mari ou de personnes qu’elle apprécie.
-> De quelles personnes en particulier Florence a-t-elle pu s'occuper autre que son mari ce jour spécifique du 31 mars ?
Citation :
beaucoup de chaînes parlent d’un accident terrible à Los Angeles et d’un terme en lice pour qualifier cela; le mot “zombi”.
-> Un qualificatif, et non un terme « en lice ». ^^ ->> Un zombie*, des zombies* !
Semaine 1
Je crains que cette partie soit pas mal hors sujet ou mal formulée. Il n'y a pas d'évènement en lien avec l'épidémie au Texas la première semaine, ni aucune avant la 5e d'ailleurs. Il faudrait revoir ce passage, puisque ce qui accapare la crainte et l'attention des gens du Texas est la mise en quarantaine des quatre plus grandes villes du pays, à cause de ce virus.
Que des gens puissent être paranoïaques et passent des appels inutiles au 911 par crainte de leur voisin comme tu l'exprimes, c'est possible, mais dans ce cas les opérateurs doivent se contenter d'expliquer aux gens qu'il n'y aucun risque puisque les métropoles en question sont loin de l'état et couper court pour passer à de véritables urgences. Rien qui ne justifie des détails souvent horrifiques ou une saturation du réseau à ce stade.
Semaine 2
Citation :
Les choses prenants une escalade démesurée, Florence ne retourna pas au travail, décidant de déserter son secteur pour être avec son mari. Aaron, déserta également, malgré une importante demande des forces de l'ordre sur le terrain pour contenir les débordements civils et criminels, mais les militaires semblaient être ceux qui devaient prendre le relais désormais, alors il a pu se faire absent rapidement, en fuyant son métier, pour s'occuper également de sa famille.
-> Alors, sur le principe je n'ai rien à redire sur ce passage, en revanche en gardant en tête des affirmations précédentes et la description psychologique, cela va totalement à l'encontre du caractère censé être loyal de Florence ou de son professionnalisme, je pense que c'est à réfléchir, car si tu souhaites maintenir le fait que Florence déserte dès les premiers signes de risque en semaine 2, alors sa nature loyale et professionnelle est à retirer, car ça ne peut pas être ce qu'elle est.
Le déroulé géographique qui suit est à retoucher étant donné que la famille de Florence devait déjà être au Texas à sa naissance, conformément à ce que j'ai évoqué plus tôt.
Petite précision : pour la fiche, ce n'est pas problématique, mais les parenthèses seront à exclure dans les textes RP.
Semaine 3
Citation :
Le Texas semble peu à peu se couper des autres états et rien que penser de ne plus les revoir la met dans un état de tristesse certaine
-> état de tristesse certain*
Semaine 4
Citation :
Dallas était devenue une ville dangereuse pour les membres de la maison qui assistaient à des groupes militaires de plus en plus nombreux et des débordements de civils.
-> Je n'ai pas compris à quoi Florence et les siens sont censés assister (j'imagine que tu voulais plutôt dire qu'ils ont été témoins d'événements) par rapport aux militaires.
Citation :
Alors qu’ils quittèrent la maison pour se rendre sur les routes de Dallas toujours à l’ouest de celle-ci, une route en particulier semble plus vide que les autres, après la ville de Weatherford, la 180. Avec un convoi de deux voitures pour pouvoir transporter tout le monde, leurs affaires et des vivres, ils finirent par croire que le pire ne pouvait que se trouver en ville ou plus loin encore ; cela ne reste que des suppositions depuis la chute des communications et des réseaux. Dans une ligne droite où il n’y avait personne à part les deux voitures, ils commencèrent à accélérer pour gagner du temps sur leur trajet de quelques heures.
-> A revoir, comme tu l'as évoqué dans les précédents récits, il y a des débordements et le chaos s'empare des citoyens avant même que les morts n'arrivent, les routes bloquées, encombrées ou saturées. De facto, si Florence et les siens se trouvaient dans la ville, en sortir aura été très compliqué, voire impossible en voiture ; qui plus est deux voitures un 4 mai, la veille de la 5e semaine.
Pour la suite, je peux accepter qu'Aaron soit parvenu à transporter Florence à l'extérieur de la ville, en trouvant un véhicule quelconque et en faisant le trajet, ce qui dans ces conditions a bien dû prendre entre 6 et 8h, le trajet Dallas-Snyder nécessitant environ 4h en temps normal. Ceci étant, s'il est parvenu à réaliser ce qui est assez proche d'un exploit, il l'aura fait en ne pouvant récupérer que Florence, il faut dans ce cas retirer le corps de sa sœur qu'il aura été contraint d'abandonner sur place pour sauver sa femme.
Semaine 5
Citation :
Je pense que si j’avais si mal, c’est car je venais de ressentir de nouveau
-> C'est un détail, mais « car » est une conjonction de coordination qui suit une virgule de préférence, dans cette phrase, on va plutôt utiliser la formulation « c'est parce que »
Citation :
J’enfilais ensuite un haut convenable pour prévenir le froid de la nuit et doucement,
-> Autre détail, le Texas est une région chaude habituellement et en Mai, il ne fait pas vraiment froid la nuit, c'est même doux en comparaison de la chaleur de la journée. En revanche, Florence peut avoir une baisse de température corporelle en raison de l'épuisement.
En temps normal je n'accepterais pas le fait que Florence puisse passer le premier mois d'infestation sans rencontrer un seul mort-vivant, sachant que c'est le chaos absolu dans tout l'état, mais... je peux l'accepter dès lors qu'Aaron a assumé la survie du couple et que Florence est restée - ou a été sommée de rester - enfermée dans la maison, ce qui aura eu un impact important sur son état psychologique, en sachant que si ses blessures n'étaient pas graves - ce qui aurait demandé une prise en charge plus lourde autrement, elle n'a pas mis un mois à guérir. Le fait qu'aucun autre survivant, qui plus est potentiellement hostile, ne passe dans le coin relève d'une chance presque absurde, je l'accepte aussi s'il est bien établi que Florence a été totalement prise en charge par Aaron, isolée dans cette maison, et qu'il a palier aux éventuelles rencontres à l'extérieur sans qu'elle ne s'expose à aucun moment.
En résumé : Aaron a tout fait. ^^
J'allais reprendre le terme « foncer » pour les zombies, mais je suppose que c'est plus une façon de parler et que tu as bien compris que les rôdeurs ne courent pas ni même ne trottent, ce sont des morts-vivants pour ainsi dire classiques à la The Walking Dead.
Citation :
Vu leur nombre, je ne pouvais sortir l’aider, mais je le suppliais de courir pour sa vie.
-> Dans ce passage, il n'est pas possible qu'elle l'ait sommé de courir pour sa vie sans attirer l'attention des morts, si tu souhaites qu'elle n'ait pas été inquiétée dans cette chambre, alors elle aura gardé le silence et c'est au contraire Aaron qui lui aura ordonné dans la panique de rester silencieuse et cachée jusqu'à son retour, ce qui rajouterait au courage d'un personnage qui a fait acte de sacrifice tout du long de leur survie.
Citation :
La nuit n’avait pas été facile tandis que je pensais au pire, je priais pour que la vie d’Aaron soit saine et sauve.
-> Formule un peu étrange sur la fin de la phrase, je pense que tu voulais plutôt dire : je priais dans l'espoir qu'Aaron s'en sorte sain et sauf, ou, je priais en espérant qu'Aaron n'ait pas perdu la vie.
C'est très étonnant que Florence accepte de suivre Raphaël le lendemain sans attendre un éventuel retour d'Aaron ni le chercher. Je ne remets pas ça en question, mais il est important de bien garder ça en tête, et le fait que cela va très certainement nourrir chez Florence par le sentiment de l'avoir abandonné, d'autant plus lorsqu'elle va pour ainsi dire reprendre conscience du monde qui l'entoure après une avancée aberrante du temps, dans une région très éloignée de Snyder, réduisant drastiquement ses chances de le revoir un jour.
Equipement Porté :
Première main
Hache d'incendie (16)
Seconde main Occupée
Ceinture 2/2
Enc. 3 max
Talkie Moderne (1)
Glock 22 15C .40 (2) T.T.-EPC-SMA
Poches 2/4
Enc. 1 max
Antidouleurs (1)
Drogue douce (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 3/3 : 9mm (2)
Tête : Casque (6)
Epaule : Occupée
Arc Flec. (10)
Torse : Plastron (18)
Dos : Sac en cuir (8)
Bras : Brassards (4)
Flancs : Holster d'EP. (4)
Beretta M-21 7C 9mm (2)
Taille : Porte-grenade (2)
Jambes : Jambières (8)
Véhicules 2/3
Vélo de ville
Clé de Fourgon Brinks 1/3 P.B.-P.T.-R.F.-SIR
Contenants Personnels :
Dos 19/20
Sac en cuir
Lampe dynamo (1)
Caméra portative (2)
Grappin (8)
Console technologique (8)
Taille 3/5
Porte-grenades
Molotov 2/3 (3)
Coffre 122/5000
Camion Porteur
Tente tipi (45)
Poste Radio (10)
Sirène (35)
Bouclier balistique (32)